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36. Rimes riches...

Loose...  Flouze...  Blues...  Bouse... Picouse... Jalouse... Tarlouse...   En y repensant, j'aurais peut-être dû me méfier le 31 décembre dernier avant de siffler ma coupe de mousseux tiédasse : une année qui rime en [uz] ne pouvait pas être un bon cru. Le mousseux non plus, maintenant que j'y songe... Non seulement les rimes en [uz] ne sont pas nombreuses mais en plus, elles ne sont pas  jolies jolies! Binouze ? Barbouze ? Partouze ? Ventouse ? Avouez que tout ça n'invite pas franchement au délire poétique! A part peut-être, Patrick Sébastien? Toute règle a son exception je suppose. Mais pour ma part, ces rimes qui se prétendent riches, mériteraient qu'on les vire du Robert pour tromperie et abus... de langage! Bref, j'aurais bien dû me douter que 2012 tiendrait plus de la picrate rance que du Vosne Romanée. J'aurais aussi dû recracher ce mousseux infect.  D'un autre côté, à tout saigneur tout honneur (jeu de mots). Il faut savoir être beau jo

35. Bien rentrés?

Eh bien, ça y est, cette fois c'est fini...  Fini? Comment ça fini? Quoi donc fini, vous demandez-vous paniqués par cette mystérieuse entrée en matière? Eh oui, c'est qu'à force de vous écrire, je vous connais un peu vous savez... Mais alors? A quelle nébuleuse agonie fais-je donc allusion ci-dessus? Les vacances? La vague de chaleur? La saison douce des abricots juteux gorgés de sucre et de soleil? Le temps où, naïf, on les croyait encore ces douces promesses estivales, sentimentales, électorales ou autres... Eh bien oui, tout ça, c'est comme Capri, c'est fini. Inutile de zieuter l'écran de votre ordinateur avec ce regard abruti de Charolaise qui regarde passer le Paris-Roanne de 14h19, vous avez parfaitement compris. Même, vous étiez prévenus.  Vous le saviez très bien quand vous avez décidé que cette année, vous iriez camper dans le Gers avec les Boudoni parce qu'il paraît que c'est très joli le Gers, que le camping c'est une façon tr

34. Carte postale

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On a beau dire, les vacances, ça a du bon : on change d'air, on se ressource, on fait des découvertes, des rencontres... En plus, quand on revient, on a plein de chouettes souvenirs et je ne parle pas ici de l'affreux Tshirt I love Nouillorc dégotté au bar tabac local pour Tonton Norbert mais des fous rires, des interminables parties de pétanque sous les platanes et autres couchers de soleil. On revient aussi avec plein de nouveaux sujets de conversation dans la valise avec lesquels on pourra briller en société! C'est merveilleux!  On a bien quelques kilos en trop, et plus un sou dans le crapaud, mais qu'importe! Tenez, moi qui vous parle par exemple, je reviens d'Irlande. J'en profite pour faire une petite parenthèse. Vous savez que ça m'aurait fait plaisir qu'on parle de vous pour changer? Parce qu'on ne peut pas dire que vous soyez très causant. Très franchement, je trouve que ce n'est pas évident d'avoir une conversation avec vous.

33. Summertime, and the living is easy...

Chers amis, figurez-vous que c'est l'été! Du moins c'est ce que prétendent les journaux féminins, mais peut-on vraiment se fier à ce type de presse, je vous le demande, Fernande? Vous me direz, sur les ondes, Joël Collado, persiste lui aussi à affirmer que l'été est bien arrivé et ce, bien que la météo semble démentir incontestablement cette information! Alors si on ne peut pas  faire confiance à la radio non plus, je pose la question : où va-t-on, Raymond? Et pourtant, c'est bien l'été. Revoici donc venu le temps joli des festivals et l'occasion de prendre la route pour découvrir autant de jolies communes (et de spécialités gastronomiques, ça va de soi!). Petit tour d'horizon.  A Laroquebrou, déhanchez-vous gaiement au Festival International de Boogie Woogie ! Envie de Mojito et de salsa? C'est à Vic Fezensac qu'il faut aller! Au festival Tempo Latino , LE festival de salsa (génial, certes, mais épuisant! Mesdames, si comme moi vous aime

32. Lasciatemi cantare!

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Les amis, posons-nous un peu voulez-vous? C'est que ça fait un petit moment que nous n'avons pas bavardé vous et moi. D'ailleurs c'est l'heure de l'apéro! Sortons antipasti et petit blanc (sans vouloir faire de réclame, le Moscato d'Asti pas dégueu de chez Nicolas, par exemple), installons-nous confortablement et causons un peu pendant que les melanzane alla parmiggiana dorent doucement dans le four que vous aurez préchauffé à 180° (TH. 6) . Oui l'été approche et je traverse une phase italienne, d'ailleurs, une petite minute, je lance immédiatement le CD de Richard Cocciante! Aaaaaaaah... On n'est pas bien?  Alors, dites-moi, comment ça va? Le travail? I bambini? Vous partez en vacances? Comment ça? Ah bon? Bien sûr, bien sûr, je comprends... Avec la crise... Remarquez, c'est très surfait l'Ile Maurice vous savez et puis il y a la mer aussi à Dieppe... Reprenez donc un crostini. De toute façon, si je vous posais la question

31. Complètement débloguée!

Tenez-vous un blog? Et si oui, êtes-vous comme moi?  Que tout le monde se rassure, ce n'est pas pour un sondage vu que personnellement, j'en ai soupé ces dernières semaines, des sondages! Non, je m'explique.  J'adore écrire. Enfin pour être exact, plus j'écris -chansons, blog, dossiers divers et même lettres administratives!- plus je découvre à quel point j'aime écrire. C'est fou, non? D'ailleurs une fois lancée, il m'est souvent difficile de mettre un point final à mes rédactions (j'imagine que vous l'aviez remarqué!).  Résultat, mes chansons durent de 4 à 6 minutes et ne sont pas, selon certains 'professionnels' que nous désignerons ici par Gros Nuls Productions,  [...] conformes aux formats actuels de diffusion et de fait, pas adaptées au public d'aujourd'hui. Nous vous remercions toutefois de nous avoir contactés et vous souhaitons bonne chance pour la suite. Avec nos meilleurs blablabla... Pardon

30. Panne d'aisance....

Ça devait bien finir par arriver un jour... Mais quand même on a beau le savoir, s'y attendre même, ça surprend toujours et puis surtout, ça énerve!  La panne.  Si encore, ce n'était qu'une simple panne de voiture... Bon. Je n'ai pas de voiture, mais il n'empêche, ça pourrait m'arriver quand même! Et là, permettez moi de vous dire que je saurais quoi faire! Pour commencer, je me mettrais en colère et je ferais ça comme il faut: je proférerais tout d'abord rageusement toutes les injures que je connais, au besoin, j'en inventerais quelques-unes. En français d'abord, puis en anglais et pour finir, en espagnol! Il me semble important de conserver un certain panache, même dans l'adversité.  Ensuite, vaguement calmée, un peu nouille, je tournerais à nouveau 7 ou 8 fois la clé de contact sans comprendre pourquoi l'auto ne se remet pas miraculeusement en marche par la simple force de ma volonté? Gourde, je finirais probablement par sortir de

29. Et voilà, c'est fini...

Oui, oui, ok, j'avoue. Je ne me suis pas trop foulée pour le titre de ce message. Je l'ai piqué à Jean-Louis Aubert, qui ne m'en voudra pas trop j'espère, d'autant que, entre nous, il a quand même fait mieux. Mais c'est simple, concis, efficace alors  pourquoi me torturer le cortex pour trouver un titre spirituel? Là, on comprend d'emblée. Donc... Si vous avez un tout petit peu suivi, dimanche dernier, c'était la dernière de mes Chansons à voir aux Théâtre les Blancs Manteaux. Il serait franchement inexact de qualifier ce moment de triste. Et vous savez comme je n'aime pas l'inexactitude! Pourt résumer sobrement, c''était d'enfer! Du monde, des fous rires, un pianiste en pleine forme, une chaleur abominable, une bière infecte, tiède de surcroît, des rappels je ne vous dis que ça, bref tout ce que j'aime!  Pour autant, je me dois d'être honnête et d'avouer, peu fière, qu'une fois rentrée à la maison, j'avai

Le Permis, bientôt le clip?

Eh, oh, les copains, excusez-moi je vous dérange... Z'auriez pas 5€? 10€? Parce que le petit gars là, il va faire un clip d'enfer avec Le Permis, de l'animation!!! Bon, enfin si on trouve les 1000€! 1000€? C'est 200 copains qui nous fileraient 5€... ou 100 copains qui nous fileraient 10€ ou même 10 seulement qui lâcheraient 100€... c'est dingue non? On compte sur vous, et vos amis ;-)

28. Nous les femmes...

Après le Cancer (4 février), le Sida (1er décembre), l'Homophobie (17 Mai), le Tabac (31 Mai), la Faim (15 juin), et même la Prostate (15 Septembre) et la Ménopause (18 Octobre) - j'en passe et des plus invraisemblables! - aujourd'hui 8 Mars, mes bien chères sœurs, réjouissons, car abracadabra, la voici, la voilà, notre journée à nous les femmes! Aaaaaaah!  Avouez que tout de suite, on se sent mieux, non?  Figurer sur la liste des pires fléaux qui menacent l'humanité toute entière au point qu'on y consacre une journée complète, il faut tout de même bien l'admettre les copines, c'est flatteur. Ce qui me gêne un peu par contre, c'est que personne n'ait songé à lancer une collecte au profit de cette belle cause. Alors quoi? Pas de Femmethon (oui, le nom serait certainement à revoir!)? Pas de Femmaction? Personnellement, je trouve ça un peu vexant. Je suppose que pour lancer une Opération Aspirateurs, on pourrait très probablement solliciter

27. Complète!

Hein? Avouez que ça en impose... COMPLÈTE! Telle la galette sarrasine généreusement garnie vous réjouit l'estomac et laisse flotter comme un parfum léger d'embruns bretons, le 4 Février dernier à 17h30, la salle des Blancs Manteaux généreusement garnie de François, du piano et de moi-même, débordait littéralement de bonheur!  Il serait en effet parfaitement inutile de finasser ou de feindre une modestie hypocrite. Non, regardons plutôt la réalité bien en face, il faut bien le reconnaître, en toute objectivité, j'ai assuré! Et certaines personnes - présentes cela va de soi - ajouteront même grave ! (Pardon pour le retard mais vous comprendrez aisément qu'il m'a fallu un peu de temps pour reprendre mes esprits et pouvoir vous faire ici une chronique fidèle de cet évènement sensationnel.) J'aimerais pouvoir retranscrire ici la chaleur électrique de ce moment inouï et d'abord, l'incrédulité devant cette information simple et pourtant déroutante : &

26. Mange une main et garde l'autre pour demain

Je déteste ce proverbe débile. Surtout quand j'ai faim. Pour ceux qui n'auraient pas saisi cette entrée en matière: j'ai faim.  C'est ennuyeux parce que j'ai beau explorer les entrailles de mon frigo, ce dernier reste farouchement vide. Comme pour me narguer. Le fourbe. Vide. Enfin, si l'on excepte le flacon de sauce soja bien sûr, la margarine, les oignons et le bocal de citrons confits. Et aussi cette chose verdâtre et racornie au fond du bac à légumes (du fenouil peut-être?). Bon, j'ai beau avoir faim, je ne peux tout de même pas ingurgiter des citrons aux oignons frits arrosés de sauce soja! Il y a des limites! D'autant que je n'ai pas de Spasfon pour parer aux aigreurs gastriques que ne manqueraient pas de suivre ce joyeux  festin.  Donc, j'ai faim. La situation est d'autant plus cruelle que j'ai le nez dans le montage photo de Kebab a lula depuis plusieurs heures. Il y a plus alléchant, certes. D'ailleurs, si on lui

25. Pourvu qu'elle soit douce...

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Eh bien voilà... On y est. J'aurais aimé, alors que filent lentement les premières heures de 2012, j'aurais aimé disai-je être fine et spirituelle (comme à l'accoutumée, certes!) et vous écrire des vœux de nouvel an qui vous auraient laissés comme deux ronds de flan devant tant de beauté sublime... D'abord, je vous rappelle que je ne suis pas fine et je dois bien le reconnaître, encore moins après les fêtes!  Par ailleurs, hier au soir, j'ai sacrifié à la tradition et arrosé... Enfin je dis arrosé parce qu'il faut bien garder un minimum de dignité.   Non, disons plutôt que, telles les rizières camargaises, j'ai irrigué l'année nouvelle par la méthode dite de submersion. Comprenez par là que j'ai non seulement bu mais que je me suis littéralement retrouvée inondée de Champagne alors que résonnaient les douze coups de minuit et les klaxons rieurs des automobilistes réjouis de célébrer l'année nouvelle dans leur véhicule sur le boulevard

24. Billet humeuristique

Alors? Comment ça va vous? Vous vous préparez pour les fêtes? Courage, plus que 15 jours et c'est fini!  A ce sujet et dans un élan d'extrême générosité, je vous épargnerai le paragraphe humoristique mêlant courses effrénées, cadeaux inutiles et/ou déplaisants, ou repas traditionnels supracaloriques. Si vraiment vous y tenez, je vous invite plutôt à revoir Le Père Noël est une ordure , qui mêle à la perfection humour et fêtes de fin d'année. Évitez par contre à tout prix Le Père Noël contre les Martiens , à moins que votre taux d'alcoolémie ne dépasse les 2g/l et encore... Parlons plutôt de moi. C'est vrai ça: plus d'un mois que je n'ai pas donné de nouvelles et personne ne s'inquiète? Charmant! Je plaisante... Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas la super frite et du coup, pas trop envie d'écrire. Oh, je les entends déjà les exclamations incrédules : "Stef!? Elle est toujours de bonne humeur! Et avec ça, un de ces punchs

23. Et le dimanche, Stef! se reposa....

C'est dimanche... Besoin de rien envie de quoi? C'est vrai ça le dimanche, j'ai toujours envie de faire plein de trucs, pas vous? Aller au musée, enfiler mon maillot et faire 62 longueurs (sans s'arrêter!) à la piscine Murielle Hermine, boire un café crème à la terrasse du Sévigné, rue du Parc Royal en lisant distraitement quelques pages de ce fichu roman que je n'en finis plus de finir, écrire une chanson d'amour sublime qu'Aznavour lui-même m'enviera, retourner voir  La vie est belle  de Capra pour la 15ème fois au Champo à St Michel, c'est à quelle heure la séance?  (On notera au passage le glamour de mes envies du dimanche: ça jette ce côté culture!) Bon, que personne ne s'emballe, le glamour on remballe! Vous êtes encore en pyjama au milieu du salon? Votre première envie là, tout de suite, c'est de retourner vous coucher avec le bol de Miel Pops devant 30 millions d'amis (c'est dingue ça, les éléphants nagent aussi bien qu

Stef! - Le Théâtre des Blancs Manteaux | BilletReduc.com

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22. Stef! Deuxième...

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Non, non que chacun se rassure. Ce n'est pas que j'ai oublié d'alimenter cette brillante chronique ni que je m'en sois lassée, au contraire. Mais depuis deux semaines, me voilà engagée dans un marathon frénétique dont l'issue incertaine hésite encore entre succès magistral ou bide cuisant. Seul l'avenir nous le dira... Pour ceux qui auraient miraculeusement échappé à la vague déferlante de mails promotionnels, et les chanceux qui, échoués par hasard sur cette page, tomberaient inévitablement sous le charme de ma plume, petit rappel... Auteur, interprète, voilà que je me suis décidée, folle que je suis, à pousser mes Chansons à voir jusque sur une scène parisienne pour qu'on puisse enfin les voir mes petits chefs-d’œuvre! Héroïsme? Inconscience? Naïveté? Dans un accès fou et inébranlable de confiance en moi, je me suis en effet convaincue (provisoirement!) que mes chansons, pas pire que d'autres, méritent l'attention du public, pub

Stef! à Télébocal

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 Petit aperçu de Stef! en live en attendant de venir l'applaudir au Théâtre les Blancs Manteaux tous les vendredis à 22h30.

21. Stress, Strepsil et insomnie...

Quelle pression, mes amis, quelle pression! J'avais pourtant cru survivre au stress de la préparation de l'album et me pensais vaccinée, eh bien non!   Blancs Manteaux, J-15 donc. Premières répétitions et bien sûr, alors que thermomètre annonce joyeusement 29°C, sorti de nulle part, le premier coup de froid! J'aurais pu me contenter de répéter calmement, de bien dormir, d'ingurgiter carottes, concombres et petits pois, mais non, c'était trop simple! Quand Stef! se lance dans une nouvelle aventure, il faut du sensationnel, du romanesque et bien sûr, du draaaaaaaame! C'est donc tout naturellement que j'ai attaqué mes répétitions la gorge en feu, fiévreuse, entre deux quintes de toux et trois kleenex! Aaah, sensation indescriptible du chatouillis dans la gorge retenu tout au long de Petite qui se venge et me prend au beau milieu de Dans la panade , précédant une crise expectorante d'une violence insoupçonnée! Je crois avoir effrayé l'un d

20. Quand faut y aller...

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Eh bien vo ilà, c'est officiel, les vacances sont terminées.  On a pourtant bien essayé de les faire durer encore un peu avec cette lessive parfumée aux fleurs d'Ylang Ylang, ce yaourt aux saveurs exotiques de pastèque tunisienne ou ce joli fond d'écran de Chasseneuil-du-Poitou. Non et non, il faut bien, comme Brigitte, se résoudre à ranger nos chouettes vacances dans nos valises en carton, parce que cette fois-ci c'est bien fini! Inutile pourtant de se lamenter. Soyons même un peu honnêtes. Est-ce qu'elles ne nous pas épuisés ces vacances? Tous ces voyages? Ces apéros? Ces excursions en famille à Nigauds Land? Ces Macumba, elle danse tous les soirs ? Avouons-le, c'est la rentrée, on est crevés, la boîte emails et le panier à linge sale débordent, on a pris 3 kilos et pour finir, on est complètement fauchés! On peut donc le dire haut et fort : il était temps que ça s'arrête! D'autant qu'elle nous réserve plein de chouettes surprises cette rentrée,