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55. Sans mobile apparent...

La vie vous joue parfois des tours bien savoureux. Par exemple, vous ne me croiriez jamais si je vous disais que l'on m'a encore dérobé mon appareil de téléphonie cellulaire? Par exemple... Non, bien sûr que non. Qui pourrait être assez nouille pour se faire carotter trois fois ce précieux (et coûteux!) accessoire de communication? Ne cherchez pas plus loin la nouille, c'est moi. Certes, la vie sait parfois se montrer bien farceuse, toutefois, je me permets de signaler timidement à la vie que personnellement, le comique de répétition, à la longue, je m'en lasse... D'autant plus qu'elle pourrait renouveler le scénario un brin de persil parce que si vous voulez mon avis (et si vous ne le voulez pas, c'est pareil), le script sent le déjà vu à plein nez: les transports en communs, les roms, l'accordéoniste qui massacre Besame mucho histoire de créer une 'atmosphère', franchement dans le genre cliché, on ne fait pas mieux! Et puis ça manque d'ac

54. Ma chanson est en carton, pirouette, cacahuète!

Je l'ai! JE L'AI!  Si vous saviez comme ce fut long d'attendre pour vous écrire la nouvelle. Je trépignais d'impatience. Telle Édith, je piaffais littéralement derrière mon clavier. Avant d'aller plus loin, je tiens préciser que je suis pleinement consciente de la médiocrité du jeu de mots précédent. Toutefois, on célèbre cette semaine les 50 ans de la disparition de La Môme et en tant que chanteuse à textes, je me devais de marquer le coup. C'est fait, n'en parlons plus.  Mais je m'égare au gorille. Je vous disais donc... Je l'ai! Là, je vous arrête tout de suite : il ne s'agit ni d'une infection urinaire, ni du 06 perso de Javier Bardem, ni même de ma place pour le concert de Juliette au Casino de Paris (parce que l'album je l'ai déjà, vous pensez bien). Non rien de tout ça.. Je vous donne un ou deux indices?  Il m'a  fallu 5 essais avant de l'obtenir.  Il aura fallu un peu plus d'an de patience. Il aura

53. Tapiocafouillis

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Aimez-vous le tapioca? Je vous demande ça, c'est sans raison particulière vous savez. Disons que je m'intéresse à vos goûts, voilà tout. On se connaît si peu. Alors dites-moi un peu, le tapioca? Ou plutôt les Perles du Japon, car vous préférez sans doute la poésie et l'exotisme de cette seconde appellation, je reconnais bien là votre délicatesse. Alors? Vous les aimez comment vos perles? En pudding? En flan? En bouillon? Je vous en mets combien? Un? Deux bols? Comment ça vous n'aimez pas le tapioca? Comment ça le tapioca c'est dégueulasse? Comment ça le tapioca ça vous débecte?!? Dites-donc, vous pourriez rester poli! Je m'intéresse mais il y a des limites, même à mon intérêt! Il est inutile d'être désagréable vous savez, j'essayais simplement d'ouvrir le dialogue avec un sujet somme toute gastronomique et anodin... Bon d'accord, ce n'est pas vrai. J'ai menti. Pardon. D'abord le tapioca, ce n'est pas gastronomique. Et puis en

52. Un sac de fille

Cette semaine, une fois n'est pas coutume, je vous propose de faire court. Inutile de protester: c'est le 15 août, c'est le pont, je ponte! Comment ça je suis déjà en vacances? Et alors? Excusez-moi mais je ne vois pas bien où vous voulez en venir? Vous voudriez peut-être que je profite de cet immuable weekend de congé pour travailler? Vous êtes sérieux? Travailler? Ha! Ha! Alors vous, comme déconneur! J'ai failli me faire avoir!  Le temps de faire ma valise et je pars! Enfin ma valise... Un sac suffira. Pour trois jours en bord de mer je n'emporte que l'essentiel. Alors chemise de nuit... Brosse à dents... Une ou deux pièces le maillot? Dans le doute, je prends les deux! Ce n'est pas ça qui va prendre de la place! Le paréo pour la plage, un jean et 5 ou 6 Tshirts si on décide de faire une balade... Comment ça 5 ou 6 c'est beaucoup? J'aime avoir le choix, pas vous? Et puis ne soyez pas de mauvaise foi, ce ne sont pas un ou deux Tshirts supplméne

51. Bob, Tour et Picodon

Vite, vite! Pardon Monsieur... Excusez-moi Madame... Je suis en retard, j'ai laissé passer notre rendez-vous bimensuel, je suis confuse! Je ne vous ferai pas l’insulte de prétendre que mes implants capillaires se sont infectés ou que j'ai été agressée par le lapin nain de ma voisine, non. Je sais très bien que vous vous êtes sentis délaissés, abattus et envahis par une soudaine neurasthénie. Je le  comprends tout à fait, c'est bien naturel. Navrée, vraiment! Il va de soi que je prends à ma charge tout les frais d'antidépresseurs engendrés par cette négligence involontaire (uniquement sur présentation d'une photocopie de votre carte vitale, de vos trois derniers avis d'imposition et de la garantie de votre lave-linge). N'allez surtout pas croire pour autant que je prends des vacances au soleil! Certes, techniquement , il est exact que je profite du soleil. Et des 36°C qu'affiche quasi quotidiennement le thermomètre local. Mais si vous vous imaginez qu

50. Fillosophie

Figurez-vous que ça fait déjà deux fois. Deux fois qu'on me signifie que j'écris des chansons 'de filles'. J'avoue que je ne sais pas trop comment je dois le prendre. Comme je suis depuis belle lurette arrivée à la conclusion que je suis une fille cette assertion ne me semblerait - a priori - ni franchement insultante ni tout à fait dépourvue de fondement. Le ton de la déclaration par contre, pas expressément péjoratif mais empreint d'une bienveillance mielleuse toute autant qu'équivoque, me paraît autrement plus douteux. Toutefois, au cas où,  il me semble opportun de présenter mes excuses aux messieurs qui, par hasard ou par erreur, auraient été séduits par mes facétieux refrains. Soyez assurés de mes regrets les plus sincères. Ceci étant dit, je dois bien avouer que cette réflexion me laisse définitivement perplexe... Si je signe un répertoire 'de filles', James Brown quant à lui écrivait-il des chansons 'de noirs'? Et Trenet? Des chan