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62. Dans mon stylo...

J'ai mal au ventre. Je sais, je sais, j'aurais pu trouver plus onirique comme entrée en matière que de bêtes maux d'estomac, mais que voulez-vous? Aujourd'hui l'inspiration me faisait défaut, alors comme souvent dans ces cas-là, j'ai ouvert mon dictionnaire de citations et je suis tombée sur celle-ci: "Ecrire, c'est cuisiner avec des lettres." Dany Laferrière Bon. C'est fastoche alors!  Il suffit de procéder comme en cuisine : on fait avec ce qu'on a. Notez qu'avec cette technique, on obtient parfois des résultats tout à fait surprenants dans sa cuisine. Quelquefois, je vous assure, j'obtiens même des résultats comestibles! A la limite du savoureux! Certes, ce n'est pas toujours le cas. Le plus souvent, le dimanche soir, affamée, je décide d'affronter le néant de mon frigo obstinément vide. Pleine d'une audace gourmande, je me lance alors  dans une improvisation culinaire à l'issue incertaine, mollement insp

61. Cheikh vacances

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Et voilà c'est fini... Certaines rangent, paraît-il, leurs vacances dans des valises en carton. Personnellement, je dis tant mieux pour elles si ça rentre ! Pour ma part j'ai remisé maillots, tongs et paréo dans ma Cabin Trolley 4 roues ultra légère. Que voulez-vous, je ne suis pas une romanichel. Quand il s'agit de voyager, je suis une femme moderne et équipée, et une femme soigneuse et organisée quand il s'agit de ranger mes petites affaires jusqu'à l'été prochain. Oui, si vous n'êtes pas complètement nouille, vous aurez donc compris que je reviens de voyage. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne vous ai pas écrit plus tôt, trop occupée que j'étais à explorer le bout du monde et, à l'instar de Jenifer, m'exposer un peu plus au soleil et réchauffer mon corps au soleil ( oh oh oh ad lib ) ! Au passage, c'est pas pour me jeter des orchidées, mais j'attire l'attention des fidèles de ce blog sur la diversité de mes

60. Presse Fé..minime!

Alors que je tape cette chronique, frénétiquement parce que je n'aurais pas dû boire ce troisième café, je m'interroge. Cette semaine, curieuse, un peu folle peut-être, j'ai récolté pêle-mêle les derniers exemplaires de BIBA, COSMOPOLITAN et MARIE-FRANCE. Je précise que je n'ai pas payé ces exemplaires, auquel cas j'aurais très certainement dépassé le stade de l'interrogation pour accéder directement à celui de la colère. Non, le rouge aux joues, j'ai lamentablement mendié ces périodiques auprès d'une amie : "Euh... tu les jettes ? T'es sûre ? Non, c'est parce que j'ai rien pour caler ma table basse... Merci ! ".  Bref, ce matin au hasard des pages, entre deux pubs et trois échantillons de fond de teint miracle, je découvre successivement que mon célibat n'est pas une fatalité, que bien que femme, je suis autorisée à demander une augmentation, que les hommes préfèrent les chieuses mais pas celles qui parlent politique, que le

59. Quenelle blues

J'aime les quenelles.  Voilà. C'est dit. Attention, n'allez pas vous méprendre ! Je veux ici parler de gastronomie, et non de politique, bien plus indigeste à mon goût. En effet, les débordements nauséabonds de certains nuisent à cette spécialité lyonnaise, succulente si vous voulez mon avis. Ce matin, j'ai découvert sur les murs de Paris que la Maison Malartre lance une campagne pour réhabiliter ce produit, injustement diffamé. A la radio, un 'envoyé spécial quenelle' (qui devait être ravi qu'on l'envoie sur le terrain interviewer des ados boutonneux) a rapporté l'autre jour que la cantine scolaire de je ne sais quel Collège Didier Barbelivien de Seine et Garonne refuse désormais de servir des quenelles aux élèves à cause des débordements occasionnés au réfectoire. Enfin, dans le métro je lis en première page d'un quotidien gratuit ce véritable cri d'alarme : Les fabricants de quenelle inquiets ! Je vous avoue que sorti de son conte

58. Comme en 14!

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Nous y revoilà! Encore un tour de calendrier qui s'achève. Revoici donc le temps, pluvieux en l’occurrence, des vœux jolis et  des résolutions sinon bonnes, du moins envisageables... Déjà un an que 2013 nous faisait mille et une promesses avec son cortège de rimes plus ou moins séduisantes. Plus ou moins poétiques aussi. Qui n'a pas alors reçu (envoyé?) son lot de SMS types ou personnalisés selon les forfaits mobiles, souhaitant avec finesse, humour ou vulgarité une année non seulement réussie mais surtout généreusement garnie de pèze, de baise et de mayonnaise? Oui, mayonnaise!!! Quelqu'un qui n'avait probablement lu ni Rimbaud ni Apollinaire avait alors porté à mon attention aiguisée d'auteure interprète que '2013, ça rime avec... mayonnaise! Bonne année :-)' . L'auteur de ce SMS gras, anonyme et probablement collectif n'avait pas signé et je n'ai jamais su s'il s'agissait du serrurier ou du livreur DHL... En ce premier jour de l&

57. Bye bye Madiba...

Ce matin, je préfère vous le dire tout net, c'est la poisse! Je vous résume la situation (en termes choisis ce la va de soi): Il n'est rien advenu cette quinzaine hélas Qui vaille d'être narré en des termes cocasses...  Ce n'est pas du Rimbaud d'accord, mais enfin c'est explicite. Du reste, je porte à votre attention négligente que je n'ai rien à dire, peut-être, mais  je me suis quand même fendue de deux Alexandrie, alexandrins! Bref. Ces derniers temps, ma petite vie égotiste suivait donc un cours tranquille et sans vaguelettes et je me demandais, soucieuse, de quoi j'allais bien pouvoir vous entretenir. Et puis aujourd'hui, voilà que les vaguelettes ont viré au coup de tabac. Les paupières encore engourdies, entre deux bâillements, j'exécute machinalement mon parcours du matin: du lit à la cuisine d'abord et allumer la machine à café, de la cuisine au salon ensuite, brancher la radio et enfin du salon à la salle de bain, observer

56. Attention(s)...

Bonjour les amis!  Vous avez l'air en pleine forme! Quelle mine vous avez! Si, si, je vous trouve resplendissant! Vous avez maigri, non? Comment ça je souris bizarrement? C'est que je suis teeeeeeeeeeeeeeeellement contente de vous voir!!! Enfin de vous voir, façon de parler bien sûr. Je vous en prie, installez vous confortablement. Non, non pas sur le canapé... Pour lire, vous serez mieux sur le lit. Il ne fait pas très chaud dites-moi. Rentrez donc sous la couette. Vous voulez un pyjama? Non? Alors attendez, je vais vous border, j'ai peur que vous ne preniez froid. Là, vous êtes bien? Je peux aller vous chercher un autre coussin si vous voulez... ou un plaid? Je... Je vous fais un câlin? Un bisou peut-être? Détendez-vous, détendez-vous... Je sais: je vais vous chercher à boire. Thé? Café? Je vous mets combien 5? 6 sucres? Vous préférez peut-être un demi pot de miel dans votre thé, ça colle un peu, mais on n'est jamais trop poisseux! Mais non, vous ne me dérangez p

55. Sans mobile apparent...

La vie vous joue parfois des tours bien savoureux. Par exemple, vous ne me croiriez jamais si je vous disais que l'on m'a encore dérobé mon appareil de téléphonie cellulaire? Par exemple... Non, bien sûr que non. Qui pourrait être assez nouille pour se faire carotter trois fois ce précieux (et coûteux!) accessoire de communication? Ne cherchez pas plus loin la nouille, c'est moi. Certes, la vie sait parfois se montrer bien farceuse, toutefois, je me permets de signaler timidement à la vie que personnellement, le comique de répétition, à la longue, je m'en lasse... D'autant plus qu'elle pourrait renouveler le scénario un brin de persil parce que si vous voulez mon avis (et si vous ne le voulez pas, c'est pareil), le script sent le déjà vu à plein nez: les transports en communs, les roms, l'accordéoniste qui massacre Besame mucho histoire de créer une 'atmosphère', franchement dans le genre cliché, on ne fait pas mieux! Et puis ça manque d'ac

54. Ma chanson est en carton, pirouette, cacahuète!

Je l'ai! JE L'AI!  Si vous saviez comme ce fut long d'attendre pour vous écrire la nouvelle. Je trépignais d'impatience. Telle Édith, je piaffais littéralement derrière mon clavier. Avant d'aller plus loin, je tiens préciser que je suis pleinement consciente de la médiocrité du jeu de mots précédent. Toutefois, on célèbre cette semaine les 50 ans de la disparition de La Môme et en tant que chanteuse à textes, je me devais de marquer le coup. C'est fait, n'en parlons plus.  Mais je m'égare au gorille. Je vous disais donc... Je l'ai! Là, je vous arrête tout de suite : il ne s'agit ni d'une infection urinaire, ni du 06 perso de Javier Bardem, ni même de ma place pour le concert de Juliette au Casino de Paris (parce que l'album je l'ai déjà, vous pensez bien). Non rien de tout ça.. Je vous donne un ou deux indices?  Il m'a  fallu 5 essais avant de l'obtenir.  Il aura fallu un peu plus d'an de patience. Il aura

53. Tapiocafouillis

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Aimez-vous le tapioca? Je vous demande ça, c'est sans raison particulière vous savez. Disons que je m'intéresse à vos goûts, voilà tout. On se connaît si peu. Alors dites-moi un peu, le tapioca? Ou plutôt les Perles du Japon, car vous préférez sans doute la poésie et l'exotisme de cette seconde appellation, je reconnais bien là votre délicatesse. Alors? Vous les aimez comment vos perles? En pudding? En flan? En bouillon? Je vous en mets combien? Un? Deux bols? Comment ça vous n'aimez pas le tapioca? Comment ça le tapioca c'est dégueulasse? Comment ça le tapioca ça vous débecte?!? Dites-donc, vous pourriez rester poli! Je m'intéresse mais il y a des limites, même à mon intérêt! Il est inutile d'être désagréable vous savez, j'essayais simplement d'ouvrir le dialogue avec un sujet somme toute gastronomique et anodin... Bon d'accord, ce n'est pas vrai. J'ai menti. Pardon. D'abord le tapioca, ce n'est pas gastronomique. Et puis en

52. Un sac de fille

Cette semaine, une fois n'est pas coutume, je vous propose de faire court. Inutile de protester: c'est le 15 août, c'est le pont, je ponte! Comment ça je suis déjà en vacances? Et alors? Excusez-moi mais je ne vois pas bien où vous voulez en venir? Vous voudriez peut-être que je profite de cet immuable weekend de congé pour travailler? Vous êtes sérieux? Travailler? Ha! Ha! Alors vous, comme déconneur! J'ai failli me faire avoir!  Le temps de faire ma valise et je pars! Enfin ma valise... Un sac suffira. Pour trois jours en bord de mer je n'emporte que l'essentiel. Alors chemise de nuit... Brosse à dents... Une ou deux pièces le maillot? Dans le doute, je prends les deux! Ce n'est pas ça qui va prendre de la place! Le paréo pour la plage, un jean et 5 ou 6 Tshirts si on décide de faire une balade... Comment ça 5 ou 6 c'est beaucoup? J'aime avoir le choix, pas vous? Et puis ne soyez pas de mauvaise foi, ce ne sont pas un ou deux Tshirts supplméne

51. Bob, Tour et Picodon

Vite, vite! Pardon Monsieur... Excusez-moi Madame... Je suis en retard, j'ai laissé passer notre rendez-vous bimensuel, je suis confuse! Je ne vous ferai pas l’insulte de prétendre que mes implants capillaires se sont infectés ou que j'ai été agressée par le lapin nain de ma voisine, non. Je sais très bien que vous vous êtes sentis délaissés, abattus et envahis par une soudaine neurasthénie. Je le  comprends tout à fait, c'est bien naturel. Navrée, vraiment! Il va de soi que je prends à ma charge tout les frais d'antidépresseurs engendrés par cette négligence involontaire (uniquement sur présentation d'une photocopie de votre carte vitale, de vos trois derniers avis d'imposition et de la garantie de votre lave-linge). N'allez surtout pas croire pour autant que je prends des vacances au soleil! Certes, techniquement , il est exact que je profite du soleil. Et des 36°C qu'affiche quasi quotidiennement le thermomètre local. Mais si vous vous imaginez qu

50. Fillosophie

Figurez-vous que ça fait déjà deux fois. Deux fois qu'on me signifie que j'écris des chansons 'de filles'. J'avoue que je ne sais pas trop comment je dois le prendre. Comme je suis depuis belle lurette arrivée à la conclusion que je suis une fille cette assertion ne me semblerait - a priori - ni franchement insultante ni tout à fait dépourvue de fondement. Le ton de la déclaration par contre, pas expressément péjoratif mais empreint d'une bienveillance mielleuse toute autant qu'équivoque, me paraît autrement plus douteux. Toutefois, au cas où,  il me semble opportun de présenter mes excuses aux messieurs qui, par hasard ou par erreur, auraient été séduits par mes facétieux refrains. Soyez assurés de mes regrets les plus sincères. Ceci étant dit, je dois bien avouer que cette réflexion me laisse définitivement perplexe... Si je signe un répertoire 'de filles', James Brown quant à lui écrivait-il des chansons 'de noirs'? Et Trenet? Des chan

RECLAME : EUROVARTO QUOI?

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Lundi 17 Juin à 20h aura lieu la 21ème édition de l' Eurovartovision . Vous ne connaissez pas encore cette parodie déjantée du concours de l'Eurovision organisée tous les ans par Vartoch? Vous ne serez pas déçus! C'est l'occasion aussi de faire sa BA! Les fonds collectés iront cette année à Le Refuge qui lutte contre l'homophobie et la discrimination sexuelle bref, une bonne soirée, pour une bonne cause!  Pour ma part, j'aurais le bonheur, le plaisir et la folie de représenter la FRAAAANCE! Alors, enfants de la patrie, allons! Venez nombreux! Réservations : Billetreduc.com

49. Toute à trac

C'est chaque fois la même chose, comme un rituel désormais établi... Soigneusement d'abord, je choisis la musique de fond appropriée, en l’occurrence Schubert et Horovitz enchantent délicatement ma platine. Je vérifie ensuite que le téléphone portable est bien éteint avant de m'installer confortablement devant mon ordinateur. Sur la table, ma tasse de café fumant refroidit lentement tandis que sur l'écran vierge, le curseur clignote, impatient que je commence ma rédaction. Je suis prête. Prête à laisser le clavier prendre ma parole. Moi, STEF!, reine des bavardes, souveraine des pipelettes, infante des jacasses, de quoi vais-je bien pouvoir cette fois vous entretenir, insatiables blogophages que vous êtes? Car à quoi bon bloguer si c'est pour ne rien dire, je vous le demande... Cette semaine, le prétexte à mes extravagances s'impose de lui-même. Vous l'avez d'ailleurs immédiatement remarqué en arrivant sur votre blog préféré. Comment, comment... Vou

48. J moins trouille...

Vous le croirez si vous voulez, mais voilà que ça me reprend! Oui, encore! On pourrait penser qu'à force je serais immunisée, mais non. Chaque fois que l'ombre de l'ombre d'une Première se dessine plus ou moins distinctement à l'horizon, j'ai la trouille. Une Première me concernant, cela va sans dire (mais je le dis quand même, au cas où ce ne serait pas clair pour certains). On remarquera au passage la discrétion avec laquelle je signale  à mes lecteurs que je m'apprête à (re)monter sur les planches. Donc je remets ça et, par voie de conséquence, j'ai tout à la fois les chocottes, les jetons, les foies, les pétoches, la chair de poule, les miches qui font bravo et les jambes en coton! C'est assez ridicule je vous l'accorde, vu que ce n'est pas la première fois que je pousse mes chansonnettes ni que je fais la comique sur une scène et qu'à bien y réfléchir, c'est tout de même plus approprié que de faire ça dans ma baignoire. Qu

47. Moyen courrier...

En ce matin aux nues brumeuses, tout comme moi qui n'ait pas encore bu mon café, figurez-vous que j'en tombe, des nues.  Un lecteur assidu, dont je préserverai ici l'anonymat (d'autant mieux que je ne le connais pas) m'envoie ses réclamations. Oui, vous avez bien lu, ses réclamations! Voilà qui réveille mieux que le plus fort des cafés! Bon. Je dois accorder à Monsieur X. que son mail plein d'humour m'a bien fait rigoler! Et puis après tout, pourquoi pas? Faisons preuve ici de clémence et d'ouverture d'esprit. Cette remarque n'est peut-être pas tout à fait infondée... Je suis très certainement soucieuse de faire le bonheur de mes lecteurs, je veux donc me soucier aussi de tenir compte de leurs remarques constructives, quoique contrariantes à l'heure où, je le répète, je n'ai pas encore avalé mon café du matin!  Il semblerait donc que je farcisse généreusement mes bafouilles d'accès d'humeur mauvaise et de coups de gueule i

46. Maux d'humour

Suis-je normale? Je m'interroge.  Il serait probablement plus simple d'interroger mon entourage mais je connais déjà sa réponse : un NON catégorique, massif et spontané. Toutefois, que personne ne s'offense, la fiabilité dudit entourage me paraît douteuse. Je préfère donc m'abstenir de tout sondage et me lancer courageusement dans une introspection au verdict incertain tout autant qu'angoissant. Étudions un peu les faits, voulez-vous? Nous avons vu dans un billet précédent - billet n° 45 pour les distraits - que le printemps revient et avec lui, des envies joyeuses de sorties ensoleillées entre amis. Si on allait boire un verre en terrasse? Si on sortait les chips barbecue et les gobelets en plastique pour un pique-nique sur le Canal Saint Martin? Eh! Pourquoi se priver? Les guitaristes sortent bien du métro pour s'installer sous les arcades de la Place des Vosges! Paris la coquine nous fait de l’œil! Même les salles de spectacles jouent les aguicheuses

45. Anormale saisonnière

Ça y est! Enfin! Il est là! Comment ça "NON"? Qui a dit "NON"? C'est nul ce "NON", c'est miteux même. Ça m'aurait étonné aussi qu'il n'y en ait pas un pour faire du mauvais esprit! Qu'est-ce que c'est encore que ce bête esprit de contradiction: "NON"? Vous vous croyez malin? Eh bien, permettez-moi de vous dire que cette attitude atrabilaire...  (Là, je prends un petit temps. C'est pour ça les points de suspension, pour le petit temps. D'abord pour savourer l'effet produit par l'usage du mot atrabilaire sur le lecteur ébloui par l'étendue de mes connaissances sémantiques et ensuite parce je suis particulièrement fière d'avoir réussi à placer ce mot dans le contexte approprié et que ça mérite bien un Granola!)... Cette attitude disai-je, ne vous mènera nulle part! Regardez-donc plutôt autour de vous, j'invente peut-être? Et ces pantacourts fluos qui fleurissent aux vitrines? Et ces fraise

44. Pas très cathodique

Le technicien chargé du relevé de mon compteur EDF n'en est pas revenu. Sur la chemise - autrefois - blanche, là où battait son cœur, le badge de Boniface Blandamour (ça ne s'invente pas!) proclamait fièrement Technicien de contrôle . Quoique cela ne relevât pas de ses fonctions officiellement attribuées de releveur électrique, c'est sans doute pour ne pas trahir le glorieux insigne que ce bon Boniface non content de contrôler mon compteur a aussi jugé bon d'examiner tout mon appartement. Fort heureusement, "tout mon appartement", chez moi, c'est assez vite fait! Du salon à la chambre en passant par la salle de bain, parce qu'on ne sait jamais, il y a de ces orignaux parfois, tous les recoins ont été soigneusement inspectés. Mais rien. Non, rien de rien. Éberlué, inquiet presque, Mr Blandamour a d'abord choisi d'emprunter le mode interrogatif. Avec une voix lente et posée, celle que l'on prendrait pour s'adresser aux tout petits en