Articles

73. Nini la classe!

Image
Il est temps pour moi de rendre un hommage saisissant à mon idole de toujours. En effet, hier soir avait lieu la pénible Cérémonie des Césars, du coup ce matin en me réveillant, je me suis dit que c'était l'occasion idéale. D'être saisissante je veux dire. Pas pénible. Je le précise car vous auriez pu vous méprendre. En effet, les hommages c'est souvent barbant pourtant, je tenterai ici d'être captivante tout autant que spirituelle. Vous me direz, renard flatteur que vous êtes, ça ne changera pas beaucoup et  je vous répondrai, corbeau modeste que je suis, c'est vrai, vous n'avez pas tort. Les formalités de courtoisie étant maintenant dûment remplies, il me semble que je peux entrer dans le vif du sujet et débuter mon hommage.  Je précise avant toute chose que l'objet de mon compliment n'est pas encore trépassé. Je le précise parce que j'ai remarqué qu'on rend plus souvent hommage aux personnes décédées qu'aux personnes vivantes. D'

72. Au nom du pire

Image
Au moment où je t'écris, je me sens changée.  Tu ne m'en veux pas si je te tutoie? Simplement, aujourd'hui, j'ai besoin entre nous de cette intimité, de cette complicité, de ce lien particulier qu'implique l'usage de cette monosyllabe, [tu]... C'est que vois-tu, si tu me laisses te dire "tu" après, nous pourrons dire "nous"... Comme une évidence... Et ce sera bien. Je te disais donc, je me sens changée. Toi aussi j'imagine...  Je me sens aussi plein d'autres choses : bouleversée, sonnée, révoltée, tourneboulée, dégoûtée, fatiguée, abonnée, blessée, brisée, et encore émue et perdue et abattue et déçue... Et plus que tout ça même. C'est comme une énorme vague d'émotions confuses qui me submergerait. Je me sens mal, je perds pieds et j'ai peur de ne pas pouvoir remonter à la surface. Quand je te dis je me sens mal, je veux dire plus que d'habitude. Tu me connais, la plupart du temps, je suis joyeuse et j'

71. Tu voeux ou tu voeux pas ?

Image
Dites... Je viens d'ouvrir ma fenêtre pour aérer, et je ne veux pas vous alarmer mais j'ai l'impression étrange que rien n'a changé. Je veux dire, il parait que 2014 c'est fini. Bon. Puisque vous y tenez, pourquoi pas. Mais en toute honnêteté, ne trouvez-vous pas ce procédé de claquer la porte au nez de l'année écoulée un peu cavalier? Donner son congé à quelqu'un on le sait, ce n'est pas une partie de plaisir, ni d'un côté ni de l'autre... à quelques exceptions près! Mais de là à sortir des litres de Nicolas Feuillatte pour arroser l'évènement, n'est-ce pas faire péter le bouchon du mauvais goût et du Champagne bon marché un peu loin? Je pose la question! Ne frôle-t-on pas le sadisme? "Allez, tu finis tes huîtres et ton foie gras et tu dégages! La nouvelle année commence dans 10 minutes et on lui a préparé une fiesta du tonnerre! Par contre, tu peux garder les coquilles de bulots pour te faire des boucles d'oreilles si tu veux.

70. Dé Band Aid

Que chacun se rassure, dans un élan de clémence superbe, j'ai décidé de vous épargner sapin, guirlandes, Père Neuneu et autres joyeusetés de saison, bref l'incontournable (et pourtant ici contourné!) : LE post de Noël. Post qui est, disons-le tout net, souvent tout autant indigeste que la tentative de bûche marrons-patate douce de Tante Jacqueline.  Non, non, ne me remerciez pas, c'est un cadeau qui vient du cœur. Sachez toutefois que si ce genre de chronique vous botte - de Noël - les magazines prétendument féminins que j'affectionne tant sauront probablement vous délecter en cette saison joyeuse, ou tout du moins joyeuse par tradition. Attention, ne vous méprenez pas! Cela ne signifie pas que vous échapperez à la chronique de mon réveillon du Nouvel An qui cette année encore, ne manquera certainement pas d'être misérable d'une façon quelconque. Bien que superbe, ma clémence a ses limites!  Alors donc, vous voilà maintenant trépigneux et impatiards. De que

69. Confession infâme

Image
Cher lecteur, je dois te faire une confession. Ce ne sera pas facile et sans doute je vais te décevoir. Il y aura des cris, des reproches, des larmes, et tu m'en voudras, c'est certain. Tant pis. Ce sera douloureux, mais il faut en passer par là. Et je préfère que tu l'apprennes par moi plutôt que par un autre. Je te dois bien ça.  Cher lecteur... Je... Je chante du Michel Sardou. ...  Pardon. Attends, attends! Ne pars pas! Écoute-moi... Oui bon ça va, tu m'as comprise... Lis-moi au moins! Allez, je t'en prie, laisse-moi t'expliquer! Michel et moi ce n'est pas du sérieux! Je t'assure. C'est pour rire! Je te jure, je n'ai rien fait pour que ça arrive. Michel m'est tombé dessus sans que je m'y attende. Euh... c'est une image, tu l'as bien compris? Dans le doute, je préfère préciser, on ne sait jamais. C'était un soir de mai. J'étais à Toulouse, un ami - dont je préfère préserver l'anonymat afin de lui éviter d

68. Eh ben mon vieux!

Image
Je dois vous avouer que cette semaine, au moment de vous écrire je ne suis pas très inspirée. Ne le prenez pas pour vous, ça n'a rien de personnel. Sans doute, la mélancolie automnale m'aura-t-elle gagnée. Derrière l'écran de mon ordi, le café est tiède et le curseur, docile, clignote en attendant d'aligner des mots que je ne trouve pas. Dehors, le ciel fait la gueule et la pluie frappe incessamment aux carreaux de mes fenêtres. On dirait le début d'un mauvais polar... Un truc genre Meurtre à Eurodisney : "La journée avait mal commencé pour Églantine. Non seulement, il n'y avait plus de Nutella, mais son chat Cookie, manquait à l'appel de quoi contrarier la jeune et belle contractuelle quand tout à coup..." Je ne sais pas ce que j'ai, d'habitude j'ai tellement hâte de vous écrire! En plus la semaine a pourtant tellement bien commencé. Figurez-vous que je suis allée pousser mes chansonnettes à Reims. Enfin presque, je me suis arrêté