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96. Dimanche j'irai voter

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Dimanche 7 Mai j'irai voter.  Je sais bien que je vous ai habitués à des réflexions plus légères, encore que...  Il se trouve que plus l'échéance approche, moins j'ai la plume à la dérision. Mille excuses... Dimanche j'irai voter. Une enclume sur le cœur, j'irai glisser pour la seconde fois toute ma peine citoyenne dans une urne. Je devrais être habituée. Ça devrait faire moins mal. Ou pas. Au cas où, j'emporterais quelques Kleenex dans l'isoloir. Que chacun se rassure. Je ne me lancerai pas dans une grande diatribe politique, de celles qui enflamment les bistros, la poule-au-pot du dimanche et les réseaux sociaux... Je ne veux convaincre personne. J'ai déjà eu du mal à me convaincre moi-même. C'est bien assez. Je veux croire, naïvement peut-être, que chacun sait maintenant que le pire est au bout du scrutin et qu'il connait les moyens qui sont à sa portée. Dimanche, j'irai voter. Parce que c'est mon droit. La page Wikipedi

95. Et toque!

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Tout a commencé par une coupe de Champagne. Enfin une... deux. Un ami avait été invité par sa chargée de clientèle bancaire à suivre un Atelier de Chef avec l'invitée de son choix et j'étais le choix plus qu'heureux parce que quand il s'agit de manger faire la cuisine, je suis dans mon élément ! Mon propre conseiller bancaire m'ayant offert un porte-clés lors de l'ouverture de mon crédit immobilier, j'envisageais tout de même en mon for intérieur entre deux gressins la possibilité de changer d'établissement financier prochainement. Cette petite réflexion mise à part, la soirée s'annonçait plutôt bien. Moi qui me réjouissais de découvrir trucs et astuces de Chef pour sublimer mes carottes râpées, jusque là, je n'étais pas déçue! Avant cet atelier, il ne m'était encore jamais venu à l'idée d'ouvrir une bouteille de Ruinart avant de me mettre aux fourneaux. Quelle erreur! Pleins de bonne volonté, mon camarade et moi-même étions

94. Ca déchire grave!

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En tout cas, mes petits élèves de  CE2 pourront dire qu'ils auront eu cette année une prof de théâtre qui déchire. Au sens propre. Qu'on ne vienne pas dire après ça que l'enseignement n'est pas un métier dangereux. Toutefois, que chacun se rassure (ou pas?) il ne s'agit pas d'un acte terroriste, aucun troll hyperactif ne m'ayant poignardée avec ses ciseaux à bout rond au nom de Constantin Stanislavski ou de Lee Strasberg et mon pronostic vital n'étant pas engagé. Simplement, j'ai mis - sans même m'en rendre compte - un peu trop d'ardeur à la tâche et le muscle de mon mollet que j'ai pourtant fort à défaut d'être fort beau n'a pas résisté : il s'est tout simplement déchiré, tel la feuille de papier Clairefontaine 80g (toucher satin) subitement coincée dans les rouages mystérieux de l'imprimante, sur laquelle on s'acharne inutilement, qui finit par se rompre tout aussi subitement et se retrouve en lambeaux (toucher con

93. Peine de morts

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Chers lecteurs, l'année débute à peine que déjà, je me félicite. Vous allez dire que je vais un peu vite en besogne, mais le proverbe a bien raison qui dit : on n'est jamais si bien servi que par moi-même ! D'ailleurs, c'est pas moi qu'ai commencé. Au Lycée Molière déjà, Madame Flaive ma prof d'anglais accessoirement principale, ainsi que tous mes autres professeurs d'ailleurs, ne manquaient pas de me féliciter chaque fin de trimestre, éblouis qu'ils étaient tant par mon appareil dentaire que par la précocité de mes innombrables talents. Élève studieuse et disciplinée, je me suis rapidement rangée à l'avis du corps enseignant. Avec le temps, j'ai bien été forcée d'admettre qu'ils n'avaient pas tort et que les raisons de chanter mes propres louanges ne manquaient pas. Du reste, soucieuse de n'embarrasser personne, je me suis tant bien que mal retenue jusqu'ici de composer un opéra en trois actes à ma seule gloire. Preuve en

92. Tombe la neige...

Ce matin, je me suis levée. Jusque là rien que de très ordinaire. D'ailleurs vous me direz sans doute que c'est assez fréquent, mais si c'est juste pour m'énerver que vous me faites des réflexions idiotes alors j'aime autant vous dire que c'est pas la peine, parce que je me suis levée oui, mais ça veut pas dire que c'était du bon pied! Du reste, attendez un peu, vous allez voir. Parce que pendant que je dormais, il s’est passé un truc. Subrepticement, sournoisement même, un voile de neige est tombé. Oh pas sur la ville non. D'ailleurs, ces derniers temps, sur les toits de Paris c'est plutôt un voile de pollution gris et moche qui s'est insidieusement déposé. Infiniment moins poétique si vous voulez mon avis et le pire c'est qu'on s'y habitue... Beurk! Pour en revenir à mon histoire de voile neigeux, c'est pas le genre joli voilage du quatrième étage du BHV dont je vous parle,  ni le genre poudreuse matinale de Val d'Isère, n

91. 50678

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Je me frotte les yeux mais non, ce n'est pas une blague on dirait.  50678.  Dommage, ce n'est pas le montant de mon crédit bancaire. Par contre, ce n'est pas le montant de mon découvert, l'un dans l'autre j'ai donc plutôt lieu de me réjouir et - si par hasard il lit ces lignes - mon banquier aussi. 50678, ce n'est pas non plus mon code postal, il s'avère cependant que c'est tout à la fois celui de Cologne en Allemagne, de Los Lobos au Mexique et de Uncastillo aux Etats-Unis. A retenir... qui sait, ça peut servir?  50678, c'est également le nombre de kilomètres qu'affiche le compteur de la HYUNDAI i10 automatique d'occasion que vend Monsieur Lecroulant pour la somme raisonnable de 14600€, sans préciser toutefois si ladite HYUNDAI croule elle-même, à l'instar du patronyme de son propriétaire. 50678, c'est en outre le nombre de points qu'il vous faut récolter au jeu vidéo écologique  Le royaume des plantes  avant de d