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104. Pause flottante

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Je dois reconnaître que je n'étais pas très rassurée en arrivant au Centre de Flottaison en Isolation Sensorielle . La dame nous a pourtant expliqué que c'était inoffensif et très relaxant, mais au premier abord, la combinaison des informations : caisson hermétique + eau saturée de sel à + 36° + noir complet, pour ma part, j'ai trouvé ça plutôt flippant. Ça ne s'est pas arrangé quand il a fallu regarder le déroulement de la séance sur une tablette. Les mots claustrophobie , peur de l'enfermement qui clignotent en rouge, ça n'incite pas franchement à la décontraction. Du reste, dans la vidéo, la Bulle de flottaison , m'avait tout l'air d'un cercueil du futur et j'étais à deux doigts de prendre mes jambes à mon cou. Mais, un ami m'avait gentiment invitée à faire cette curieuse expérience et lui, semblait parfaitement détendu, alors.... j'ai pris sur moi. D'autant que l'objectif c'était de vivre un vrai moment d'apaisement

103. Je suis venue, j'ai vu, il a plu.

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Enfin, c'est fini. Dans les cartons décorations, fourchettes à belons, Gaviscon et cotillons. C'est vrai quoi, on a bien mérité d'être un peu tranquilles et de se remettre un peu en forme... avant les soldes!  Aussi bien, cette année, je peux le dire, elles furent bien jolies les fêtes de fin d'année. Peut-être parce que ce ne furent pas des fêtes traditionnelles? Ben oui Léon, la tradition ça a du bon, mais on ne peut pas nier que d'échapper aux bousculades dans les magasins, aux amabilités sucrées des vendeurs de calendriers, à l'inévitable découvert de fin d'année ou aux huîtres farcies au foie gras et gratinées à la chapelure de marrons, cela soit particulièrement déplaisant. Non. Figurez-vous que cette année, ma petite famille et moi-même, avons gaiement échappé à toutes ces joyeusetés saisonnières. Finauds que nous sommes, nous avons troqué cadeaux, sapin et gloutonneries plus ou moins digestes, contre une escapade à la fois poétique et romaine. Av

102. Mort c'est mort!

Monsieur Gérard Bedeau, de Lannebert dans le Morbihan, est décédé ce jeudi 7 décembre d'une bête pneumonie à l'âge honorable de 94 ans. Il est mort Gégé. C'est la vie. Sauf que tout le monde s'en fout. Pas d'article dans Paris Match , ni dans le Canard Enchaîné. A peine un avis de décès dans Ouest-France et encore, y avait une coquille à son nom de famille. Fatou, l'aide-soignante, exceptionnellement de garde, a découvert le corps un peu tard, parce qu'elle était dans la salle du personnel à regarder un certain Laurent Gerra pleurer dans la télévision. Elle trouvait ça un peu bizarre, Fatou, ces gens qui pleurent depuis 24 heures, pour gagner des points d'audience. Au pays, on fait ça à la maison, en famille, entre amis, pour se réchauffer, pas devant les caméras. A l'heure du déjeuner, Fatou est allée lui porter son plateau, mais Monsieur Bedeau n'était déjà plus de ce monde. Même que ça devait déjà faire un moment parce que la chambre comm

101. Etude de toilettes...

Elle a une tête à s'appeler Marie-France. Ou Nadège. Ou Jocelyne. Bref, un prénom qui colle aux dents. Un peu grasse, le cheveu filasse et jaune Pastis (Accident de teinture? Coiffeur débutant? Rancunier?). Marie-France explique qu'elle a trois enfants, et précise qu'elle n'est pas mariée. A 42 ans, elle est coquette et fait en sorte d'en  paraître dix de plus. Son hobby dans la vie c'est la lecture. Les romans policiers... Les histoires à suspense... Cependant, ses  goûts sont éclectiques. Elle dévore aussi bien Amélie Nothomb que Les histoires vraies de  Pierre Bellemare. Récemment, elle a bien aimé le dernier Fred Vargas... Tout ça c'est bien joli, mais la dame derrière la table, elle s'en fiche des secrets de beauté et des penchants littéraires de Marie-France. Autant que de son premier Carambar. Ce qui l'intéresse, la dame surgelée, c'est de savoir comment Marie France nettoie ses toilettes. Elle est même payée pour ça Madame Picard. Et

100. Délit de fuites

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Pendant que des ouragans aux prénoms bien moins exotiques que les villes qu'ils dévastent, laissent de pauvres gens sans toit, sans eau potable, sans électricité et même, sans Internet (!!) moi, j'ai un dégât des eaux. Minable. Nul. Plouc presque. Je sais. Loin de moi l'idée d'une quelconque comparaison  avec ces sinistres sinistres du bout du monde. J'ai de l'éducation, je sais me tenir et je n'ai pas le mauvais goût de pousser des cris d'orfraie pour trois cloques sur mon mur. Du reste j'imite très mal l'orfraie (Rapace diurne plus connu sous le nom de Pyrargue. Le pygargue à tête blanche est particulièrement connu pour être l'emblème des États-Unis. NDLR). Mais me plaindre un tout petit peu quand même, je crois que je peux. Car enfin cette acné qui défigure ma chambre est toute à la fois inesthétique, coûteuse et me contrarie d'autant plus que je trouve assez peu divertissant de pister artisans, assureurs et autres experts (compéten

99. Festival estival !

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Bon d'accord je vous ai un peu laissé tombés. Mais j'ai une vie aussi. Ou plutôt une laaaaïfe comme le disent fort à propos (et fort théâtralement!) mes petits élèves anglophones. Si vous croyez que c'est easyyyy de décrocher, de prendre le temps d'un blog, juste comme ça, parce que l'envie m'en prend. Eh bien non. C'est très compliqué. Ça demande de l’organisation, de la planification; de l'inspiration même! Et puis, j'ai des obligations. Jouer les cigales, quoiqu'en pense Monsieur De la Fontaine, c'est du boulot. A moins de vous mitonner une lazagne entre trois et cinq du mat', je ne vois pas comment j'aurais pu vous poster quoique ce soit depuis le mois de juin. Alors inutile de me faire tout un flan aux œufs. D'autant que ces jours-ci, les œufs, vous feriez mieux de faire attention (sans pour autant virer vegan, ce serait excessif et fort peu convivial, surtout lors d'un barbecue entre amis, cf post 97 ) !  Si je suis