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70. Dé Band Aid

Que chacun se rassure, dans un élan de clémence superbe, j'ai décidé de vous épargner sapin, guirlandes, Père Neuneu et autres joyeusetés de saison, bref l'incontournable (et pourtant ici contourné!) : LE post de Noël. Post qui est, disons-le tout net, souvent tout autant indigeste que la tentative de bûche marrons-patate douce de Tante Jacqueline.  Non, non, ne me remerciez pas, c'est un cadeau qui vient du cœur. Sachez toutefois que si ce genre de chronique vous botte - de Noël - les magazines prétendument féminins que j'affectionne tant sauront probablement vous délecter en cette saison joyeuse, ou tout du moins joyeuse par tradition. Attention, ne vous méprenez pas! Cela ne signifie pas que vous échapperez à la chronique de mon réveillon du Nouvel An qui cette année encore, ne manquera certainement pas d'être misérable d'une façon quelconque. Bien que superbe, ma clémence a ses limites!  Alors donc, vous voilà maintenant trépigneux et impatiards. De que

69. Confession infâme

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Cher lecteur, je dois te faire une confession. Ce ne sera pas facile et sans doute je vais te décevoir. Il y aura des cris, des reproches, des larmes, et tu m'en voudras, c'est certain. Tant pis. Ce sera douloureux, mais il faut en passer par là. Et je préfère que tu l'apprennes par moi plutôt que par un autre. Je te dois bien ça.  Cher lecteur... Je... Je chante du Michel Sardou. ...  Pardon. Attends, attends! Ne pars pas! Écoute-moi... Oui bon ça va, tu m'as comprise... Lis-moi au moins! Allez, je t'en prie, laisse-moi t'expliquer! Michel et moi ce n'est pas du sérieux! Je t'assure. C'est pour rire! Je te jure, je n'ai rien fait pour que ça arrive. Michel m'est tombé dessus sans que je m'y attende. Euh... c'est une image, tu l'as bien compris? Dans le doute, je préfère préciser, on ne sait jamais. C'était un soir de mai. J'étais à Toulouse, un ami - dont je préfère préserver l'anonymat afin de lui éviter d

68. Eh ben mon vieux!

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Je dois vous avouer que cette semaine, au moment de vous écrire je ne suis pas très inspirée. Ne le prenez pas pour vous, ça n'a rien de personnel. Sans doute, la mélancolie automnale m'aura-t-elle gagnée. Derrière l'écran de mon ordi, le café est tiède et le curseur, docile, clignote en attendant d'aligner des mots que je ne trouve pas. Dehors, le ciel fait la gueule et la pluie frappe incessamment aux carreaux de mes fenêtres. On dirait le début d'un mauvais polar... Un truc genre Meurtre à Eurodisney : "La journée avait mal commencé pour Églantine. Non seulement, il n'y avait plus de Nutella, mais son chat Cookie, manquait à l'appel de quoi contrarier la jeune et belle contractuelle quand tout à coup..." Je ne sais pas ce que j'ai, d'habitude j'ai tellement hâte de vous écrire! En plus la semaine a pourtant tellement bien commencé. Figurez-vous que je suis allée pousser mes chansonnettes à Reims. Enfin presque, je me suis arrêté

67. Fréquentations à la hausse

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Depuis quelques jours, ma vie n'est plus la même. Je fréquente des people . Oh bien sûr, je me doutais bien que ça finirait par arriver un jour. Quand on travaille, comme moi, dans le show business on a ses petites obligations. Eh bien justement, ce jour est arrivé hier. Hier! Moi qui avais toujours cru que ce jour coïnciderait précisément avec celui de mon heure de gloire, eh bien pas du tout! Résultat, je n'étais pas préparée et très honnêtement, je n'ai pas vraiment été à la hauteur de la situation. Sans vouloir me vanter, je crois même pouvoir dire que j'ai été complètement en dessous. Du moins en ce qui concerne Eric. Cantona. Vous connaissez Eric bien sûr? Au football? Vous êtes sûr que vous ne confondez pas? Je vous parle de l' acteur Eric Cantona. Enfin de Eric quoi! Bref, voilà comment cela s'est passé.  Hier matin donc, je sortais dans la rue pour aller acheter du pain car les artistes méconnus ont une vie quotidienne assez peu exaltante et achèt

66. Travail de fourmi

Il y en a des qui disent que Intermittent c'est synonyme de Fainéant . Souvent ce sont des qui regardent TF1, écoutent RTL et/ou lisent L'Express mais tout de même ce n'est pas une excuse! En vérité, je vous le dis Intermittent est synonyme de Polyvalent , foi de lectrice assidue de Courrier International . D'ailleurs, si vous voulez bien avoir la gentillesse poursuivre votre lecture, vous le découvrirez par vous-même.  De Septembre à Juin, dans la mesure du possible, j’exerce la profession doublement exaltante de comédienne et de chanteuse et, veinarde, je suis assujettie au joyeux régime de l'intermittence du spectacle. Pour ceux du fond qui jouaient à la bataille navale pendant la grève je le répète: Intermittent ce n'est pas un métier.   Quand vient l'été, je dois cependant cesser de jouer les cigales et devenir fourmi, histoire de ne pas me retrouver trop dépourvue quand la bise et les impôts seront revenus! Dans mon dernier post so swag, je

65. Puberté, j'écris ton nom!

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Dites, vous vous rappelez? Les cheveux gras. Le rire niais. L'Eau Précieuse. L'effervescence hormonale. Le maquillage approximatif (entre le vulgaire outrancier et la maladresse bariolée). L'odeur entêtante de l'abus de MENNEN Vetiver, pour nous les hommes. L'appétit insatiable. Les sautes d'humeur. Les premiers troubles amoureux suivi selon les cas de la gaucherie des premiers flirts ou de la douleur des premiers râteaux. Pour ma part, j'avais presque tout oublié mais fort heureusement, cet été je suis partie en séjour linguistique en Angleterre où je devais animer des ateliers théâtre pour adolescents et, par voie de conséquence, réveiller ma mémoire engourdie. A peine embarquée à bord de l'EUROSTAR en compagnie d'une trentaine de teen-agers (on dit encore teen-agers?) quelque peu anxieux de se voir provisoirement abandonnés par des parents trop heureux de pouvoir se débarrasser de leur progéniture le temps d'un bref répit estival, j'ai

64. Grève de la fin

Comment ça c'est fini? Déjà? Mince alors! La dernière, vraiment? Mais euh... vous... vous êtes sûrs? Non, non, je ne mets pas votre parole en doute. Disons que j'avais comme la bête impression que c'était hier la Première de STEF! Y en a pas 2 alors vous comprendrez, je suis un peu... un peu surprise. Un peu émue aussi. Ça ferait déjà un an aujourd'hui? Bon, bon. Puisque vous le dites. Alors... euh... J'imagine qu'il faut laisser le rideau se baisser, c'est ça? Et dire à Tapiôka de le ranger, son aspirateur... Je ne sais pas si elle va être d'accord mais je vais voir ce que je peux faire. En tout cas, je veux dire merci (encore!) à tout ceux qui, cachés en coulisses, m'ont épaulée d'une façon ou d'une autre tout au long de ce voyage merveilleux... quoique tumultueux! J'espère qu'ils savent tous combien je les aime.  La dernière. Merde! Oui, je sais que la tradition veut qu'on dise "Merde!" avant la Première d'u