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Affichage des articles du janvier, 2012

26. Mange une main et garde l'autre pour demain

Je déteste ce proverbe débile. Surtout quand j'ai faim. Pour ceux qui n'auraient pas saisi cette entrée en matière: j'ai faim.  C'est ennuyeux parce que j'ai beau explorer les entrailles de mon frigo, ce dernier reste farouchement vide. Comme pour me narguer. Le fourbe. Vide. Enfin, si l'on excepte le flacon de sauce soja bien sûr, la margarine, les oignons et le bocal de citrons confits. Et aussi cette chose verdâtre et racornie au fond du bac à légumes (du fenouil peut-être?). Bon, j'ai beau avoir faim, je ne peux tout de même pas ingurgiter des citrons aux oignons frits arrosés de sauce soja! Il y a des limites! D'autant que je n'ai pas de Spasfon pour parer aux aigreurs gastriques que ne manqueraient pas de suivre ce joyeux  festin.  Donc, j'ai faim. La situation est d'autant plus cruelle que j'ai le nez dans le montage photo de Kebab a lula depuis plusieurs heures. Il y a plus alléchant, certes. D'ailleurs, si on lui

25. Pourvu qu'elle soit douce...

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Eh bien voilà... On y est. J'aurais aimé, alors que filent lentement les premières heures de 2012, j'aurais aimé disai-je être fine et spirituelle (comme à l'accoutumée, certes!) et vous écrire des vœux de nouvel an qui vous auraient laissés comme deux ronds de flan devant tant de beauté sublime... D'abord, je vous rappelle que je ne suis pas fine et je dois bien le reconnaître, encore moins après les fêtes!  Par ailleurs, hier au soir, j'ai sacrifié à la tradition et arrosé... Enfin je dis arrosé parce qu'il faut bien garder un minimum de dignité.   Non, disons plutôt que, telles les rizières camargaises, j'ai irrigué l'année nouvelle par la méthode dite de submersion. Comprenez par là que j'ai non seulement bu mais que je me suis littéralement retrouvée inondée de Champagne alors que résonnaient les douze coups de minuit et les klaxons rieurs des automobilistes réjouis de célébrer l'année nouvelle dans leur véhicule sur le boulevard