Articles

Affichage des articles associés au libellé pollution

128. Immonde d'après

Image
Dites, c'est moi ou bien le monde d'après ressemble furieusement au monde d'avant ? Moi qui suis d'un naturel plutôt optimiste, ces jours-ci ma sinistrose approche celles de Houellebecq et Duras réunis, d'ailleurs j'ai carrément tendance à voir la vie en morose. Pendant deux mois, on nous a rabâché à longueur de bulletin d'informations que désormais, tout serait différent, que ce virus, tel un électrochoc, allait nous métamorphoser, faire de nous des gens meilleurs. Eh bien c'est réussi ! Il y a dû y avoir une légère erreur de pronostic, parce que le monde d'après ressemble comme deux gouttes de Contrex à celui d'avant. Je lui trouve un sérieux air de déjà vu et même un air chargé de particules fines revenues dare-dare agresser nos poumons aussitôt que le trafic urbain s'est remis en marche. Eh ben alors ? je croyais qu'on devait tous se mettre au vélo ? Moi je croyais qu'après la rue de Rivoli à bicyclette, on allait pagayer sur le

92. Tombe la neige...

Ce matin, je me suis levée. Jusque là rien que de très ordinaire. D'ailleurs vous me direz sans doute que c'est assez fréquent, mais si c'est juste pour m'énerver que vous me faites des réflexions idiotes alors j'aime autant vous dire que c'est pas la peine, parce que je me suis levée oui, mais ça veut pas dire que c'était du bon pied! Du reste, attendez un peu, vous allez voir. Parce que pendant que je dormais, il s’est passé un truc. Subrepticement, sournoisement même, un voile de neige est tombé. Oh pas sur la ville non. D'ailleurs, ces derniers temps, sur les toits de Paris c'est plutôt un voile de pollution gris et moche qui s'est insidieusement déposé. Infiniment moins poétique si vous voulez mon avis et le pire c'est qu'on s'y habitue... Beurk! Pour en revenir à mon histoire de voile neigeux, c'est pas le genre joli voilage du quatrième étage du BHV dont je vous parle,  ni le genre poudreuse matinale de Val d'Isère, n