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139. Un taxi nommé désir...

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D'accord, il était 21h. D'accord, nous avions l'air de deux touristes dans nos cirés jaunes assortis. D'accord, le bonheur sur nos visages pouvait paraître indécent. D'accord, nous venions de passer à l'heure d'hiver entraînant chez certains des troubles du sommeil, de l'irritabilité et une baisse de la capacité de travail. Et d'accord, d'accord, nous arrivions à Paris qui n'est pas précisément connue pour la courtoisie de ses habitants. Il n'empêche, ce ne sont pas des excuses.  Je rentrais donc de Noirmoutier avec mes camarades par le TGV INOUI 8926 en provenance de Nantes. Nous venions de passer trois jours sur une île entre la terre et la mer, entre le soleil et la pluie, entre les huîtres et les patates bref une île, entre le sel et l'eau. Un parfum d'iode et de moules marinières s'accrochait à nos cheveux emmêlés par le vent... Le chant des vagues, le cri des mouettes et la voix de Cabrel fredonnant Hors-saison continua

111. C'est que du bonheur !

C'est étrange comme le monde entier a l'air de vouloir qu'on soit heureux. Au Festival d'Avignon, cet été, à tous les coins de rue, on m'invitait à me secouer la glotte et à fuir la morosité ambiante. Je n'ai pas pour habitude de fuir, la morosité comme le reste... A la radio, les humoristes s'empressent d'amortir le moindre choc, la moindre rudesse du monde qui nous entoure. Chez le libraire, les étagères du rayon de développement personnel s'affaissent sous le poids du bonheur :  L'homme qui voulait être heureux, Foutez-vous la paix, il n'est jamais trop tard pour éclore ... Que de promesses ! Ma copine S. a quant à elle le bonheur contagieux. Elle a offert autour d'elle une bonne demi-douzaine d'exemplaires de  Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une et je suis une "heureuse" élue, une candidate potentielle au bonheur. A vrai dire, je n'ai pas très bien su comment le prendre. Du bo