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60. Presse Fé..minime!

Alors que je tape cette chronique, frénétiquement parce que je n'aurais pas dû boire ce troisième café, je m'interroge. Cette semaine, curieuse, un peu folle peut-être, j'ai récolté pêle-mêle les derniers exemplaires de BIBA, COSMOPOLITAN et MARIE-FRANCE. Je précise que je n'ai pas payé ces exemplaires, auquel cas j'aurais très certainement dépassé le stade de l'interrogation pour accéder directement à celui de la colère. Non, le rouge aux joues, j'ai lamentablement mendié ces périodiques auprès d'une amie : "Euh... tu les jettes ? T'es sûre ? Non, c'est parce que j'ai rien pour caler ma table basse... Merci ! ".  Bref, ce matin au hasard des pages, entre deux pubs et trois échantillons de fond de teint miracle, je découvre successivement que mon célibat n'est pas une fatalité, que bien que femme, je suis autorisée à demander une augmentation, que les hommes préfèrent les chieuses mais pas celles qui parlent politique, que le

59. Quenelle blues

J'aime les quenelles.  Voilà. C'est dit. Attention, n'allez pas vous méprendre ! Je veux ici parler de gastronomie, et non de politique, bien plus indigeste à mon goût. En effet, les débordements nauséabonds de certains nuisent à cette spécialité lyonnaise, succulente si vous voulez mon avis. Ce matin, j'ai découvert sur les murs de Paris que la Maison Malartre lance une campagne pour réhabiliter ce produit, injustement diffamé. A la radio, un 'envoyé spécial quenelle' (qui devait être ravi qu'on l'envoie sur le terrain interviewer des ados boutonneux) a rapporté l'autre jour que la cantine scolaire de je ne sais quel Collège Didier Barbelivien de Seine et Garonne refuse désormais de servir des quenelles aux élèves à cause des débordements occasionnés au réfectoire. Enfin, dans le métro je lis en première page d'un quotidien gratuit ce véritable cri d'alarme : Les fabricants de quenelle inquiets ! Je vous avoue que sorti de son conte

58. Comme en 14!

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Nous y revoilà! Encore un tour de calendrier qui s'achève. Revoici donc le temps, pluvieux en l’occurrence, des vœux jolis et  des résolutions sinon bonnes, du moins envisageables... Déjà un an que 2013 nous faisait mille et une promesses avec son cortège de rimes plus ou moins séduisantes. Plus ou moins poétiques aussi. Qui n'a pas alors reçu (envoyé?) son lot de SMS types ou personnalisés selon les forfaits mobiles, souhaitant avec finesse, humour ou vulgarité une année non seulement réussie mais surtout généreusement garnie de pèze, de baise et de mayonnaise? Oui, mayonnaise!!! Quelqu'un qui n'avait probablement lu ni Rimbaud ni Apollinaire avait alors porté à mon attention aiguisée d'auteure interprète que '2013, ça rime avec... mayonnaise! Bonne année :-)' . L'auteur de ce SMS gras, anonyme et probablement collectif n'avait pas signé et je n'ai jamais su s'il s'agissait du serrurier ou du livreur DHL... En ce premier jour de l&