19. Je m'interroge...

Dites, ôtez-moi d'un doute... chez vous aussi il pleut? Comprenez-moi bien, ça n'est pas que la pluie me dérange, loin de là. Ça a plein de bon côtés la pluie: ça sent bon, ça fait des claquettes, ça fait sortir les ceps et les belles de nuit (fleurs ou autres), ça évite de se ruiner en petite robes à bretelles pendant les soldes, de galérer vingt minutes pour allumer le barbecue, ou de bouffer du sable à la pelle pendant un match de beachvolley et de se faire - en plus! - engueuler alors qu'on avait bien prévenu qu'on ne savait PAS y jouer à ce jeu pourri!!! 
Il va de soi qu'aucun de ces exemples n'est autobiographique. 

Tout ça pour dire qu'il pleut et que je m'interroge. Mais pourquoi donc vous étonnez-vous? Installez-vous que je vous raconte un peu.

Comme je vous l'avais dit, je suis donc partie enchanter les rues de La Rochelle de mes joyeuses trilles à l'occasion des Francofolies. Je vais être honnête, ce ne fut pas ce qu'on appelle facile et aussi incroyable que cela puisse paraître, les producteurs ne se sont pas précipités pour me proposer moult alléchants contrats. D'abord, il a  fallu trouver les bons emplacements, optimiser la durée, l'ordre des chansons, les horaires, assumer les bandes-son, un peu perdue que j'étais sans la chaleur de mes musiciens, mais bon rapidement j'ai trouvé mon rythme, mon itinéraire et j'ai même fini par trouver un public attentif et chaleureux! Probablement celui qui n'était pas venu assister aux concerts de Nolwenn Leroy, de David Guetta ou de Christophe Maë. J'en profite pour saluer mes trois nouveaux fans, membres de la gendarmerie nationale, qui ont promis de faire écouter Le permis à la caserne! 

Mais je m'égare. A mon arrivée, le ciel était plutôt bleu. Certes un ou deux nuages, probablement des touristes, passaient pour admirer le célèbre port, mais ils s'en allaient rapidos pour visiter Saint Nazaire et ses environs. Après trois jours à claironner mes chansons dans les rues, les nuages sont partis mais le ciel était franchement gris, limite malade... Le matin du quatrième jour, la pluie tombait à verse, ce qui m'embêtait un peu, certes mais probablement moins que David Guetta censé mixer devant 15000 spectateurs le soir même! C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir des doutes...

De retour à Paris, je devais enchaîner avec le festival Châlon dans la Rue. Mais alors que je bouclais sac et ampli, mon célèbre ami Joël Collado me prévint gentiment qu'une pluie diluvienne inondait la région. Une fois de plus, le ciel semblait déprimé rien qu'à l'idée de devoir réécouter mes chansons dans les rues de Châlon! Un peu vexée, je me résignai toutefois à rester à Paris, et bizarrement, le ciel de Châlon s'apaisa, permettant au festival d'avoir lieu, quoique sans soleil. Mes doutes se confirmaient lentement... 

Concernant les deux concerts de Rambouillet, ils étaient prévus en intérieur. Pas de grosse inquiétude donc. Pourtant, là encore, les cieux ne semblaient pas enthousiasmés de me voir débouler: le premier soir, ils m'envoyèrent une pluie torrentielle pour me décourager de me rendre sur place mais je ne me laissais pas impressionner! Devant mon obstination et l'inutilité de ces trombes d'eau, le second soir, lesdits cieux se sont contentés d'exprimer leur mécontentement par une bruine légère mais persistante et une température peu estivale...

Cependant vous conviendrez avec moi que le doute n'est plus permis!  
Un dicton breton affirme : Chante la grive, la pluie arrive. Telle la grive, ma voix pourtant si mélodieuse aurait-elle le pouvoir de faire pleurer le ciel? Euh... ce n'est pas un très bon présage quand on envisage de faire carrière dans la chanson, je me trompe?

Bon, ne nous emballons pas, ce ne sont peut-être que des coïncidences! Je vous propose de faire un test! Prochains concerts prévus :
Paris Plages  
Les 13 et 14 août 2011
à partir de 18h30 

On se retrouve là-bas? On verra bien s'il pleut... ou pas! 




Commentaires

  1. Même en temps de grande pluie,
    Je ne pourrai qu'être enchantée
    De sentir mon esprit baigné
    Dans un bain de Stéphanie...

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  2. Tiens le coup Stèph, c'est important pour nous aussi.

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  3. eh bien, nous y étions, nous, à Paris Plages, et non seulement il n'a pas plu, mais en plus ce concert était un vrai bonheur pour nous 3 (de 9 à 43 ans). Deux ans plus tard, pas une ride et toujours autant de verve, de malice et de charme.
    Bravo Stef et acolytes, et vivement la suite. On vous attend !
    Amitiés

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