42. Faites vos voeux!

Aaaah! 
Aujourd'hui, inutile de me creuser la citrouille pour trouver le thème de cette fabuleuse chronique à l'image non moins fabuleuse de son auteure, je veux dire par là toujours plus fine (10 kilos de moins, ça n'est pas rien, surtout après les macarons au foie gras, les macarons aux huîtres, au vacherin et/ou aux marrons parce que si vous avez réussi à échapper aux macarons qui ont envahi les tables des fêtes de fin d'année, je vous félicite!), et toujours plus savoureuse (comme quoi allégée n'est pas nécessairement synonyme de fadasse, comme le sait toute adhérente de Weight Watchers qui se respecte).

Certes, alors que 2013 balbutie confusément ses premiers maux, j'aurais pu choisir de vous adresser mes meilleurs vœux. Toutefois, 2012 m'a servi de leçon avec son cortège funèbre d'espoirs déçus, de désenchantements brutaux et autres surprises douteuses telle cette gastro fulgurante qui m'a terrassée le soir du réveillon, allégorie ultime et fort peu poétique de cette année de merde!
Cette année je ne prendrai donc aucun risque. 
Je laisse mon dictionnaire de rimes au placard, bien que les rimes en [ɛz] soit plus que prometteuses que ne l'étaient celles en [uz] et je renonce à souhaiter quoique ce soit, à vous comme à moi, le pire comme le meilleur. On verra bien ce que l'avenir nous réserve!  Et comme le dit le proverbe: "Comme on fait son lit, on se couche". Par conséquent, si vous souhaitez que l'année soit belle et douce, débrouillez-vous tout seul, j'ai déjà bien assez de quoi m'occuper pour réparer les dégâts de 2012!
La bonne nouvelle c'est que quand personne ne vous souhaite rien,  vous échappez également à la jolie carte de saison,  illustrée au choix d'un noble cheval au galop sur la plage à la tombée du jour, d'un chaton maladroit gambadant dans la neige ou d'un couple de chimpanzés hilares qui vous promettent la banane toute l'année! Mon emportement paraîtra sans doute déraisonné mais je DETEEEESTE ces cartes qui me donneraient presque envie d'adhérer à la Fédération Nationale des Chasseurs!

Comme je vous le disais avant de me perdre en d'inutiles digressions cartophiles et/ou animalières, aujourd'hui, mon sujet s'impose de lui-même.
En effet, bien que certains aient du mal à le croire devant si peu de rides, tant de fraîcheur et une immaturité persistante, je viens de souffler mes 40 bougies et ce, sans la moindre quinte de toux! Ce court instant, ce souffle magique - ou l'inverse si vous préférez, je ne suis pas contrariante - furent parfaits. Absolument. De bonheur, d'émotion, de chaleur et d'amour. 
Tout d'abord, ces 40 bougies illuminaient le plus merveilleux des gâteaux d'anniversaire, piètre pléonasme pour ceux qui connaissent les talents pâtissiers de ma maman, quant à ceux qui n'ont pas cette chance, je ne peux que vous plaindre de tout mon cœur, je n'ai hélas pas de mots pour vous les décrire. A moins que...? Imaginez, que Mozart, Renoir ou Carné aient eu les mêmes talents aux fourneaux, alors, peut-être, aurez-vous une vague idée... 
Mais aucun des convives qui, l'autre soir, ont eu la chance déguster une part de ce chef-d’œuvre, n'aura pu l'apprécier comme moi, avec tout ce qu'il cachait d'enfance, d'images, de souvenirs, d'odeurs, de sourires et de tendresse. Toujours, ce gâteau aura pour moi le goût singulier de l'amour immense, insondable et infini de ma mère...
Pour ajouter à la perfection gastronomique de ce moment, ce gâteau je l'ai partagé avec tous ceux que j'aime. Ceux qui depuis de longues années pour certains, à peine quelques-unes pour d'autres, rendent ma vie jolie, la remplissent de folie, d'audace, de soleil, de musique bien sûr, de fous rires et de larmes quelquefois. Par exemple, lorsque je fête mes 40 ans! 
Il y avait bien quelques absents. Quelques disparus aussi. Avec eux aussi, quand même, j'ai partagé mon gâteau. Mon Cake d'amour. Certes, il n'ensorcèle pas les princes charmants mon Vert-Vert (qui était exceptionnellement blanc cette année!) mais il faut dire que je n'ai pas l'habitude de laisser traîner ma joaillerie dans les pâtes à gâteaux! D'un autre côté, mes amis sont charmants tout autant que le plus noble des princes et je suis bien sûre que je ne perds rien au change...
L'un de mes cadeaux était accompagné de ce "proverbe espagnol qui te ressemble" disait la carte (qu'illustrait une bibliothèque du meilleur goût!) : "Des amis, et des livres : ayez-en peu, mais ayez-en des bons." Je n'ai pas encore lu le livre qui accompagnait ce joli mot. Mais s'il est aussi bon que l'ami qui me l'a offert, alors je ne serai pas déçue!

En soufflant mes bougies d'anniversaire, comme pour la nouvelle année, je n'ai pas fait de vœu. A quoi bon? J'ai eu les 40 ans dont j'avais rêvé, en mieux. Alors... on verra bien ce que l'avenir me réserve!

Commentaires

  1. je me rend compte que je ne te l'ai pas souhaité ton anniv stef ! en attendant le clip du permis, je t'embrasse bien fort !

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  2. Coucou ma belle, bon anniversaire, moi j'ai 9 ans de plus que toi..le 28 janvier..je te fais de gros bisous
    Dominique

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