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Affichage des articles associés au libellé Noël

140. La positive attitude

Cher Monsieur Bastien Angermüller,    Vous m'avez officiellement délivré mon certificat de positivité au Covid, je ne vous remercie pas. Je n'aurais jamais cru qu'un jour, je regretterais autant de réussir un examen. Je ne remercie pas non plus le Secret Santa qui m'a refilé ce joli cadeau de Noël que je ne peux ni rendre, ni échanger, ni revendre sur Le bon Coin vu que tout le monde l'a déjà. Grâce à vous deux, cette année se terminera pour moi encore plus mal qu'elle n'avait commencé ce que, en toute honnêteté, je n'aurais pas cru possible. Quand les premiers maux de gorge se sont manifestés, j'ai pensé que j'avais peut-être avalé un ou deux coquillages avariés le soir du réveillon. J'ai rapidement écarté cette hypothèse, je n'ai pas pour habitude de manger les crustacés avec leur coquille, encore moins quand il s'agit d'oursins. C'est entre ma septième et ma huitième sieste que les courbatures m'ont alertée. Certes,

133. Esprit, es-tu là ?

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Pas d'odeur d'aiguille de pin ou de cannelle, pas de parfum de vin chaud ou de chocolat chaud entre les cabanes des marchés de Noël. Pas de marchés d'ailleurs. Pas non plus de grelots ni de Ho ! Ho ! Ho ! Pas l'ombre d'une barbe blanche, d'un bonnet rouge ou d'un ceinturon sur les trottoirs déserts devant les Grands Magasins. A croire que le Père Noël est confiné lui aussi, en Laponie ou aux Seychelles, allez savoir... Peut-être même qu'il est malade sans qu'on n'en ait rien su ? Les enfants lui écrivent malgré tout avant de demander pour la centième fois si on ira voir Papi et Mamie à Cheissoux comme chaque année pour le réveillon à des parents qui ne savent toujours pas quoi répondre et lâchent, agacés, "Tu vois pas que je suis en visio !" Les supermarchés essayent aussi de nous convaincre que Noël c'est pour bientôt tandis que Mariah Carey fredonne inlassablement All I want for Christmas entre les rayons gavés de chocolats, Pan

114. Hotte mail

Cher Père Noël, J'apprends que tu t'es mis au numérique et qu'à présent on peut t'envoyer des courriels. Sans doute ta boîte postale te coûtait-elle trop cher. A moins qu'en Laponie aussi, les sapins ne soient victimes de déforestation. Ou tu es peut-être tout simplement passé chez Sosh? Bref, ce soir c'est Noël et tu dois être en pleins préparatifs pour ta tournée (à ton âge, maintenant que tu t'es mis à Internet, pourquoi ne fais-tu pas livrer tes paquets par Amazon?).  Quant à moi - après avoir liké ta page Facebook , suivi ton compte Insta et followé (si on dit followé!) ton compte Twitter - je t'écris ces quelques lignes, à l'ancienne. Je ne sais pas si tu les liras, c'est sans doute un peu tard, mais comme mes cadeaux, je fais les choses à la dernière minute.  Alors dis moi? Comment vas-tu Père Noël? Depuis toutes ces années? Mais attends... j'oublie le protocole!  Je m'appelle Stéphanie, j'ai 45 ans (ça fait un bail

103. Je suis venue, j'ai vu, il a plu.

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Enfin, c'est fini. Dans les cartons décorations, fourchettes à belons, Gaviscon et cotillons. C'est vrai quoi, on a bien mérité d'être un peu tranquilles et de se remettre un peu en forme... avant les soldes!  Aussi bien, cette année, je peux le dire, elles furent bien jolies les fêtes de fin d'année. Peut-être parce que ce ne furent pas des fêtes traditionnelles? Ben oui Léon, la tradition ça a du bon, mais on ne peut pas nier que d'échapper aux bousculades dans les magasins, aux amabilités sucrées des vendeurs de calendriers, à l'inévitable découvert de fin d'année ou aux huîtres farcies au foie gras et gratinées à la chapelure de marrons, cela soit particulièrement déplaisant. Non. Figurez-vous que cette année, ma petite famille et moi-même, avons gaiement échappé à toutes ces joyeusetés saisonnières. Finauds que nous sommes, nous avons troqué cadeaux, sapin et gloutonneries plus ou moins digestes, contre une escapade à la fois poétique et romaine. Av

70. Dé Band Aid

Que chacun se rassure, dans un élan de clémence superbe, j'ai décidé de vous épargner sapin, guirlandes, Père Neuneu et autres joyeusetés de saison, bref l'incontournable (et pourtant ici contourné!) : LE post de Noël. Post qui est, disons-le tout net, souvent tout autant indigeste que la tentative de bûche marrons-patate douce de Tante Jacqueline.  Non, non, ne me remerciez pas, c'est un cadeau qui vient du cœur. Sachez toutefois que si ce genre de chronique vous botte - de Noël - les magazines prétendument féminins que j'affectionne tant sauront probablement vous délecter en cette saison joyeuse, ou tout du moins joyeuse par tradition. Attention, ne vous méprenez pas! Cela ne signifie pas que vous échapperez à la chronique de mon réveillon du Nouvel An qui cette année encore, ne manquera certainement pas d'être misérable d'une façon quelconque. Bien que superbe, ma clémence a ses limites!  Alors donc, vous voilà maintenant trépigneux et impatiards. De que