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146. Retour de flemme

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Et voilà, l'avion s'est posé sur la piste. Quelques rares passagers applaudissent, la plupart préfèrent  rallumer leurs portables et comme je les imite, Sosh en rajoute une couche et me rappelle qu'il est l'heure de revenir sur terre. Pas de doute, ma parenthèse islandaise est bel et bien terminée. Pour autant, contrairement aux autres passagers du vol TO4409 en provenance de Keflavik, je ne me dépêche pas  de récupérer mes affaires. Encore moins de quitter l'avion. Je ne peux pourtant pas rester là toute la nuit à regarder à travers le hublot, la pluie tomber sur le tarmac et sur ce pauvre agent de piste d'Orly ! A contrecœur, je me décide donc à me lever. Je remonte l'allée centrale, salue le steward qui s'en tamponne royal, et emprunte la passerelle vitrée qui rejoint l'aéroport.  Sur le carrousel numéro 2 de la zone de retrait des bagages, mon sac à dos se fait attendre. Peut-être que mes chaussettes sales et ma trousse de toilette se sont fait l

139. Un taxi nommé désir...

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D'accord, il était 21h. D'accord, nous avions l'air de deux touristes dans nos cirés jaunes assortis. D'accord, le bonheur sur nos visages pouvait paraître indécent. D'accord, nous venions de passer à l'heure d'hiver entraînant chez certains des troubles du sommeil, de l'irritabilité et une baisse de la capacité de travail. Et d'accord, d'accord, nous arrivions à Paris qui n'est pas précisément connue pour la courtoisie de ses habitants. Il n'empêche, ce ne sont pas des excuses.  Je rentrais donc de Noirmoutier avec mes camarades par le TGV INOUI 8926 en provenance de Nantes. Nous venions de passer trois jours sur une île entre la terre et la mer, entre le soleil et la pluie, entre les huîtres et les patates bref une île, entre le sel et l'eau. Un parfum d'iode et de moules marinières s'accrochait à nos cheveux emmêlés par le vent... Le chant des vagues, le cri des mouettes et la voix de Cabrel fredonnant Hors-saison continua