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135. Rioja grande

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Tout quitter sur un coup de tête... enfin presque. Passer un test PCR, prendre ses cliques et ses claques, deux ou trois masques, remplir son formulaire de contrôle sanitaire, ne pas oublier le gel hydroalcoolique en flacon de moins de 100 ml et puis se faire la malle. Partir loin ! Là-bas, de l'autre côté du Covid histoire de (re)vivre la vie d'avant le temps d'un weekend. Là où les verres et les rires s'entrechoquent. Là où le soleil est plus doré qu'une tortilla de patatas et le ciel plus bleu qu'un masque chirurgical. Là où l'air est tellement doux que même Mbappe envisage d'aller rejoindre Zizou... Là où tout, même el confinamiento paraît plus beau !   A peine ai-je posé mes valises que je descends ou plutôt que je me précipite Calle de Alcala. Je n'ai pas encore siroté la moindre gorgée d'un verre de Vermout ou de Sangria que je me sens comme la Périchole, un peu grise pour ne pas dire carrément anthracite. Partout, sur de va

127. Déconfiture...

C'est affreux. Je crois que j'ai raté mon confinement. J'aurais dû être plus vigilante, prendre plus de précautions. Certes je suis restée consciencieusement cloitrée chez moi à quelques courses près et pour lesquelles je n'ai pas manqué de remplir mon attestation, je me suis masquée en sortant, lavé les mains en rentrant, j'ai tapé des mains (propres !) à la fenêtre et j'ai même fait un peu de bénévolat... Mais pour le reste, zéro, j'ai tout foiré. C'est hier soir que l'évidence m'est apparue brusquement alors que je faisais défiler les photos parfaites de ma timeline Instagram. Résultat, je n'ai pas fermé l’œil de la nuit. Depuis hier soir, je n'ai pas le choix, je dois regarder la réalité virtuelle en face : j'ai la loose du confinement. Chacun de mes gestes ne fait que me confirmer mon échec. Ce matin par exemple, j'enfile mes baskets pour aller courir, comme tous les jours ou presque depuis 8 mois. Hors le 23 mars, d

126. Prise de tête

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Vingt-huit jours déjà depuis le début de cet improbable scénario. Sans être une grande amatrice de film catastrophes, je sais toutefois reconnaître une production de qualité et force est d’admettre que bien que tout soit réuni pour tenir le spectateur en haleine, l'intrigue autant que les moyens, malgré les nombreux rebondissements, je trouve - à titre tout à fait personnel - que l'histoire manque d'action, qu'elle s'enlise un peu et traine en longueur (sans parler des acteurs !). Bref ce compromis entre  Le septième sceau  et Un jour sans fin , ne me convainc pas franchement...  Depuis quatre longues semaines, et comme une bonne partie de la population j'imagine,  je suis devenue accro aux informations. Dès le réveil, il me faut ma dose de Café-Corona (le virus, pas la bière). Mais c'est agaçant, les salles de rédactions n'ont pas la rigueur des auteurs de Netflix et le feuilleton de l'épidémie manque sérieusement de fiabilité. J'ai ainsi