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130. Rentrée au bercail

D'habitude, j'aime bien ça, moi, la rentrée. Retrouver mon petit chez-moi, demander des nouvelles du quartier à la concierge. Ou l'inverse. J'aime bien ça, reprendre mes petites habitudes, d'habitude. Faire mon jogging du matin... écrire mon blog... aller chercher ma baguette bien cuite à la boulangerie... Parfois, le bronzage éclatant en bandoulière, je pouffe même sournoisement, entre les croissants et les pains aux chocolatine, devant le teint meringue immaculée de la vendeuse...  Tous les ans, histoire de remplir le frigo resté désespérément vide pendant que je m'empiffrais à l'autre bout de la France de brochettes, de gambas, de glaces ou de gaspacho, je retourne mollement au supermarché. Sous les néons du Monoprix, je me sens à l'étroit et je regrette le brouhaha et les couleurs des marchés ensoleillés de la Drôme. Un léger parfum d'huile de Monoï et de  bougies anti-moustiques persiste entre les allées et me ramène un instant dans le Sud jusqu

99. Festival estival !

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Bon d'accord je vous ai un peu laissé tombés. Mais j'ai une vie aussi. Ou plutôt une laaaaïfe comme le disent fort à propos (et fort théâtralement!) mes petits élèves anglophones. Si vous croyez que c'est easyyyy de décrocher, de prendre le temps d'un blog, juste comme ça, parce que l'envie m'en prend. Eh bien non. C'est très compliqué. Ça demande de l’organisation, de la planification; de l'inspiration même! Et puis, j'ai des obligations. Jouer les cigales, quoiqu'en pense Monsieur De la Fontaine, c'est du boulot. A moins de vous mitonner une lazagne entre trois et cinq du mat', je ne vois pas comment j'aurais pu vous poster quoique ce soit depuis le mois de juin. Alors inutile de me faire tout un flan aux œufs. D'autant que ces jours-ci, les œufs, vous feriez mieux de faire attention (sans pour autant virer vegan, ce serait excessif et fort peu convivial, surtout lors d'un barbecue entre amis, cf post 97 ) !  Si je suis

79. Ne pas rentrer

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Comment ça? Déjà? Mais... Mais non! Mon maillot n'a même pas eu le temps de sécher! Alors sous prétexte que Bison Futé voit rouge ce weekend, il faudrait en conclure que les vacances sont finies? De deux choses l'une, ou bien il n'est pas très fut' fut' le Bibi, ou bien il faut qu'il consulte un opticien! Le thermomètre affiche 35°C, la piscine 26°C, pas un nuage ne vient s'interposer entre le soleil et mon bronzage, les lauriers n'en finissent plus de fleurir, le teint rougeaud malgré le Bob, quelques Hollandais égarés continuent de déambuler le long des ruelles de Dieulefit, le Rosé (tiède) est encore en promo au Super U et brochettes et merguez continuent d'embaumer les barbecues alentours, c'est tout dire! Alors ok, il se peut que Bison Futé soit père de famille et qu'il doive s'occuper de la rentrée scolaire de ses... de ses... de ses quoi d'ailleurs? Ses bisotons? Ses bisonceaux? Comment on dit? C'est bien la peine de se

35. Bien rentrés?

Eh bien, ça y est, cette fois c'est fini...  Fini? Comment ça fini? Quoi donc fini, vous demandez-vous paniqués par cette mystérieuse entrée en matière? Eh oui, c'est qu'à force de vous écrire, je vous connais un peu vous savez... Mais alors? A quelle nébuleuse agonie fais-je donc allusion ci-dessus? Les vacances? La vague de chaleur? La saison douce des abricots juteux gorgés de sucre et de soleil? Le temps où, naïf, on les croyait encore ces douces promesses estivales, sentimentales, électorales ou autres... Eh bien oui, tout ça, c'est comme Capri, c'est fini. Inutile de zieuter l'écran de votre ordinateur avec ce regard abruti de Charolaise qui regarde passer le Paris-Roanne de 14h19, vous avez parfaitement compris. Même, vous étiez prévenus.  Vous le saviez très bien quand vous avez décidé que cette année, vous iriez camper dans le Gers avec les Boudoni parce qu'il paraît que c'est très joli le Gers, que le camping c'est une façon tr

34. Carte postale

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On a beau dire, les vacances, ça a du bon : on change d'air, on se ressource, on fait des découvertes, des rencontres... En plus, quand on revient, on a plein de chouettes souvenirs et je ne parle pas ici de l'affreux Tshirt I love Nouillorc dégotté au bar tabac local pour Tonton Norbert mais des fous rires, des interminables parties de pétanque sous les platanes et autres couchers de soleil. On revient aussi avec plein de nouveaux sujets de conversation dans la valise avec lesquels on pourra briller en société! C'est merveilleux!  On a bien quelques kilos en trop, et plus un sou dans le crapaud, mais qu'importe! Tenez, moi qui vous parle par exemple, je reviens d'Irlande. J'en profite pour faire une petite parenthèse. Vous savez que ça m'aurait fait plaisir qu'on parle de vous pour changer? Parce qu'on ne peut pas dire que vous soyez très causant. Très franchement, je trouve que ce n'est pas évident d'avoir une conversation avec vous.

33. Summertime, and the living is easy...

Chers amis, figurez-vous que c'est l'été! Du moins c'est ce que prétendent les journaux féminins, mais peut-on vraiment se fier à ce type de presse, je vous le demande, Fernande? Vous me direz, sur les ondes, Joël Collado, persiste lui aussi à affirmer que l'été est bien arrivé et ce, bien que la météo semble démentir incontestablement cette information! Alors si on ne peut pas  faire confiance à la radio non plus, je pose la question : où va-t-on, Raymond? Et pourtant, c'est bien l'été. Revoici donc venu le temps joli des festivals et l'occasion de prendre la route pour découvrir autant de jolies communes (et de spécialités gastronomiques, ça va de soi!). Petit tour d'horizon.  A Laroquebrou, déhanchez-vous gaiement au Festival International de Boogie Woogie ! Envie de Mojito et de salsa? C'est à Vic Fezensac qu'il faut aller! Au festival Tempo Latino , LE festival de salsa (génial, certes, mais épuisant! Mesdames, si comme moi vous aime