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78. Famille... Je vous aime

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Voilà, je sais. C'est un peu comme un Mojito.  Un savant mélange entre la chaleur du rhum, la douceur du sucre de canne, la fraîcheur de la menthe, le piquant des bulles d'eau gazeuse mais qui n'a aucun intérêt si l'on n'y ajoute pas le petit trait acide du citron vert... Pour bien l'apprécier, il faut être bien détendu, loin de ses petits tracas quotidiens.  Au soleil de préférence. S'il y a une piscine ou une plage alentour alors c'est encore mieux. Vous ne trouverez rien de plus rafraîchissant que ce cocktail délicieusement givré! Ceci étant, il ne perdra rien de sa saveur si vous vous trouvez sous la tempête en Normandie. Vous ne trouverez alors rien de de mieux pour vous réchauffer que ce cocktail subtilement dosé! A Paris, les occasions de goûter ce cocktail sont plutôt rares. Du reste, au quotidien, le goût ne serait pas le même. Trop de sucre... Pas assez de rhum... Et puis je crois que, à en boire trop souvent, à force, on se lasserait. Ca

66. Travail de fourmi

Il y en a des qui disent que Intermittent c'est synonyme de Fainéant . Souvent ce sont des qui regardent TF1, écoutent RTL et/ou lisent L'Express mais tout de même ce n'est pas une excuse! En vérité, je vous le dis Intermittent est synonyme de Polyvalent , foi de lectrice assidue de Courrier International . D'ailleurs, si vous voulez bien avoir la gentillesse poursuivre votre lecture, vous le découvrirez par vous-même.  De Septembre à Juin, dans la mesure du possible, j’exerce la profession doublement exaltante de comédienne et de chanteuse et, veinarde, je suis assujettie au joyeux régime de l'intermittence du spectacle. Pour ceux du fond qui jouaient à la bataille navale pendant la grève je le répète: Intermittent ce n'est pas un métier.   Quand vient l'été, je dois cependant cesser de jouer les cigales et devenir fourmi, histoire de ne pas me retrouver trop dépourvue quand la bise et les impôts seront revenus! Dans mon dernier post so swag, je

62. Dans mon stylo...

J'ai mal au ventre. Je sais, je sais, j'aurais pu trouver plus onirique comme entrée en matière que de bêtes maux d'estomac, mais que voulez-vous? Aujourd'hui l'inspiration me faisait défaut, alors comme souvent dans ces cas-là, j'ai ouvert mon dictionnaire de citations et je suis tombée sur celle-ci: "Ecrire, c'est cuisiner avec des lettres." Dany Laferrière Bon. C'est fastoche alors!  Il suffit de procéder comme en cuisine : on fait avec ce qu'on a. Notez qu'avec cette technique, on obtient parfois des résultats tout à fait surprenants dans sa cuisine. Quelquefois, je vous assure, j'obtiens même des résultats comestibles! A la limite du savoureux! Certes, ce n'est pas toujours le cas. Le plus souvent, le dimanche soir, affamée, je décide d'affronter le néant de mon frigo obstinément vide. Pleine d'une audace gourmande, je me lance alors  dans une improvisation culinaire à l'issue incertaine, mollement insp

56. Attention(s)...

Bonjour les amis!  Vous avez l'air en pleine forme! Quelle mine vous avez! Si, si, je vous trouve resplendissant! Vous avez maigri, non? Comment ça je souris bizarrement? C'est que je suis teeeeeeeeeeeeeeeellement contente de vous voir!!! Enfin de vous voir, façon de parler bien sûr. Je vous en prie, installez vous confortablement. Non, non pas sur le canapé... Pour lire, vous serez mieux sur le lit. Il ne fait pas très chaud dites-moi. Rentrez donc sous la couette. Vous voulez un pyjama? Non? Alors attendez, je vais vous border, j'ai peur que vous ne preniez froid. Là, vous êtes bien? Je peux aller vous chercher un autre coussin si vous voulez... ou un plaid? Je... Je vous fais un câlin? Un bisou peut-être? Détendez-vous, détendez-vous... Je sais: je vais vous chercher à boire. Thé? Café? Je vous mets combien 5? 6 sucres? Vous préférez peut-être un demi pot de miel dans votre thé, ça colle un peu, mais on n'est jamais trop poisseux! Mais non, vous ne me dérangez p

44. Pas très cathodique

Le technicien chargé du relevé de mon compteur EDF n'en est pas revenu. Sur la chemise - autrefois - blanche, là où battait son cœur, le badge de Boniface Blandamour (ça ne s'invente pas!) proclamait fièrement Technicien de contrôle . Quoique cela ne relevât pas de ses fonctions officiellement attribuées de releveur électrique, c'est sans doute pour ne pas trahir le glorieux insigne que ce bon Boniface non content de contrôler mon compteur a aussi jugé bon d'examiner tout mon appartement. Fort heureusement, "tout mon appartement", chez moi, c'est assez vite fait! Du salon à la chambre en passant par la salle de bain, parce qu'on ne sait jamais, il y a de ces orignaux parfois, tous les recoins ont été soigneusement inspectés. Mais rien. Non, rien de rien. Éberlué, inquiet presque, Mr Blandamour a d'abord choisi d'emprunter le mode interrogatif. Avec une voix lente et posée, celle que l'on prendrait pour s'adresser aux tout petits en

39. Justes noces...

Quelle ironie! Alors que j'entame le 39ème billet de ce blog toujours plus spirituel, je réalise, curieuse coïncidence, que tels les feuilles jaunies des robiniers majestueux de l'avenue Gambetta balayées par le vent d'automne, mes 39 ans achèvent imperceptiblement leur valse folle... Dites, si ce blog est toujours plus spirituel vous noterez qu'il est également toujours plus poétique et même, toujours plus instructif! Des robiniers, m'sieurs, 'dames! Hein? Avouez qu'elles vous épatent un brin de cerfeuil  mes connaissances arboricoles! Tenez, j'en profite pour porter à la votre, de connaissance, que les robiniers sont également appelés sophoras. Et toc! Comme quoi, si certains chauffeurs de taxi affectionnent les balourdises de Rires & Chansons tandis que d'autres s'émeuvent aux gauloiseries des Grosses Têtes , d'autres encore,  plus rares certes,  semblent être un peu moins cons que leurs confrères voire bucoliques!   Mais je m&

29. Et voilà, c'est fini...

Oui, oui, ok, j'avoue. Je ne me suis pas trop foulée pour le titre de ce message. Je l'ai piqué à Jean-Louis Aubert, qui ne m'en voudra pas trop j'espère, d'autant que, entre nous, il a quand même fait mieux. Mais c'est simple, concis, efficace alors  pourquoi me torturer le cortex pour trouver un titre spirituel? Là, on comprend d'emblée. Donc... Si vous avez un tout petit peu suivi, dimanche dernier, c'était la dernière de mes Chansons à voir aux Théâtre les Blancs Manteaux. Il serait franchement inexact de qualifier ce moment de triste. Et vous savez comme je n'aime pas l'inexactitude! Pourt résumer sobrement, c''était d'enfer! Du monde, des fous rires, un pianiste en pleine forme, une chaleur abominable, une bière infecte, tiède de surcroît, des rappels je ne vous dis que ça, bref tout ce que j'aime!  Pour autant, je me dois d'être honnête et d'avouer, peu fière, qu'une fois rentrée à la maison, j'avai