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152. Sadique de copropriété

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Cela fera bientôt quinze ans que j'ai fait la rencontre de Monsieur R., une rencontre dont, tout comme le dentifrice au curcuma, je me serais volontiers passée... A cette époque, à défaut d'une concession, j'ai eu la folle idée d'acquérir un charmant deux pièces à deux pas du Père Lachaise. Plus précisément dans le quartier que ces filous d'agents immobiliers appellent mystérieusement La Banane. Et le fait est que je l'avais bel et bien, la banane, lorsque j'ai débarqué avec tous mes cartons dans mon nouveau chez moi. Tout du moins jusqu'au moment de faire la connaissance de Monsieur R.  Ce monsieur s'est tout d'abord invité sans prévenir dans ma boite à lettres. Non pas pour me souhaiter la bienvenue, loin de là. Disons plutôt, que c'était sa façon à lui de me mettre immédiatement dans l'ambiance. En effet, dès mon arrivée, Monsieur R. a pris l'habitude de me mettre en copie de l'intégralité de ses (très) nombreux courriers au sy

143. Histoire d'eau

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Toute la pluie tombe sur moi, la da di, la di la la .... Enfin toute... j'exagère un peu. D'ailleurs, ce n'est pas exactement de la pluie. Et puis, elle ne tombe pas exactement sur moi. Très précisément, il s'agit d'une fuite qui inonde ma cuisine. C'est beaucoup moins poétique. Et beaucoup moins musical. Alors, pour garder le moral, je fredonne avec flegme et élégance (et Sacha Distel ) La da di, la di la la ... Mais le flegme et l’élégance, ça a ses limites. Surtout lorsqu'un troisième dégât des eaux vient sinistrer mon plafond . Je sais bien qu'après la pluie vient le beau teeeemps ... Tu parles! Moi, ce que je sais surtout, c'est qu'après la pluie viennent les taches, les cloques, les craquelures et que je vais encore devoir poireauter des mois pour tout remettre à neuf. Je me demande d'ailleurs si à défaut du ciel, le plafond ne va pas finir par me tomber sur la tête un de ces jours ? La da di, la di la la .... Bon, le flegme et l'

142. Fort potentiel, à ne pas manquer

Au bout du compte, je me demande ce que Stéphane Plaza penserait de toute cette histoire ? Une chose est sûre, Mr de V. ne remportera jamais le titre de Meilleur Agent Immobilier de la Semaine de Chasseurs d'Appart. Oui, je connais Chasseurs d'appart , figurez-vous. Tout comme Affaires Conclues , Bienvenue au Camping   et Les Anges fêtent la Saint Patrick ! J'ai beau ne pas avoir de télévision, ça ne m'empêche pas d'avoir un minimum de culture télévisuelle. Enfin culture... Je ne suis pas certaine que le terme soit vraiment approprié. Toujours est-il qu'il est difficile d'échapper au petit écran, le moindre  bistro est désormais équipé d'écran sinon petit du moins plat (grâce à l'allocation de rentrée scolaire ?) et les patrons dudit bistro sont rarement fans de Claude Sautet ou des documentaires d'Arte.  Bref, je m'interroge. Stéphane Plaza aurait-il pu m'éviter tous ces déboires immobiliers ? Très certainement.  Il y a vingt mois, s

133. Esprit, es-tu là ?

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Pas d'odeur d'aiguille de pin ou de cannelle, pas de parfum de vin chaud ou de chocolat chaud entre les cabanes des marchés de Noël. Pas de marchés d'ailleurs. Pas non plus de grelots ni de Ho ! Ho ! Ho ! Pas l'ombre d'une barbe blanche, d'un bonnet rouge ou d'un ceinturon sur les trottoirs déserts devant les Grands Magasins. A croire que le Père Noël est confiné lui aussi, en Laponie ou aux Seychelles, allez savoir... Peut-être même qu'il est malade sans qu'on n'en ait rien su ? Les enfants lui écrivent malgré tout avant de demander pour la centième fois si on ira voir Papi et Mamie à Cheissoux comme chaque année pour le réveillon à des parents qui ne savent toujours pas quoi répondre et lâchent, agacés, "Tu vois pas que je suis en visio !" Les supermarchés essayent aussi de nous convaincre que Noël c'est pour bientôt tandis que Mariah Carey fredonne inlassablement All I want for Christmas entre les rayons gavés de chocolats, Pan

125. Pourquoi tu tousses ?

T'as toussé là, non ? J'ai pas rêvé, t'as toussé ! Ne fais pas l'innocente, je t'ai entendue ! Alors, moi, en toute confiance, je t'ai offert l'hospitalité, je t'ai accueillie sur mon canapé, je t'ai déroulé ma plus belle couette Ikéa, et toi, sournoisement, tu te pointes la quinte en bandoulière et tu craches tes glaires louches dans mes draps cent pour cent coton bio ? T'es vraiment qu'une vieille canaille ! Dégueu de surcroit. Allez, hop, hop, hop ! Tu me remballes tes crêpes et ton sac à dos et tu retournes dare-dare à Saint Tugdual ! Je le sais bien que c'est moi qui t'avais invitée pour le weekend mais mon plan c'était pas une soirée Coronana ! Alors ouste, plan d'évacuation sanitaire ! Comment ça qu'est-ce que je fais ? Y a pas la tévé ni les zinternet dans le Morbihan ? Je m'asperge, tiens ! C'est tout ce que j'ai sous la main : de l'eau et du rhum,  y a pénurie de gel hydro-alcoolique, alors je f

121. Trois minutes vingt-neuf secondes

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Trois minutes vingt-neuf secondes de bonheur pur. Une fois, deux fois, cinq fois, trente fois que je regarde cette vidéo. Je ne me lasse pas. Addict je suis. Il y a un kit de prévu comme pour le mois sans tabac ? Des groupes de paroles ? Parce que l'effet est toujours le même : je pleure des rivières. Bon, forcément, devant mon ordi, je dois avoir l'air un peu con. Peu importe. Je clique, je reclique et la magie opère. Chaque fois ! C'est l'effet Gégé ! Un studio d'enregistrement est plongé dans la lumière feutrée de projecteurs de cinéma... Au bout des doigts de Gérard, les notes d'un piano noir courent, faciles et heureuses, ça va de soi.  Le dos voûté, les cheveux gris, on dirait qu'il s’efface derrière la musique. Il n'a pas l'air commode n'empêche, je le trouve beau. De l'autre côté du piano au ventre grand ouvert, posé sur un tabouret de comptoir, c'est le ventre énorme d'un autre Gérard qui déborde sous son veston grand ouv

118. Trottiniet

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Ça y est, ça m'énerve. Au début je trouvais que l'idée n'était pas mauvaise, pour ne pas dire bonne. Et puis après quelques semaines, je dois bien le reconnaître, je trouve finalement que c'est complètement con. Je ne suis pas encore (trop) vieille mais je me demande si je ne deviens pas un chouïa réac ? Les premiers symptômes sont apparus avec l'écriture inclusive. Oui, oui, je sais. Les termes autrice et peintresse étaient monnaie courante sous ce bon vieux François 1er. Mais si vous voulez mon avis, si le terme philosophesse est tombé dans l'oubli ce n'est sans doute pas un hasard. Ni un mal. Vous en connaissez beaucoup des philosophesses du XVIème siècle ? Normal, y en n'a pas. Déjà qu'à l'époque, être une femme ça devait être coton - voire toile de jute ! - je comprends qu'aucune n'ait eu envie de se lancer dans une profession dont la simple dénomination l'exposait aux jeux de mots les plus vaseux de ses contemporains.  Si

107. Maurane à zéro.

Chers amis, vous reconnaitrez que je n'ai pas pour habitude de me laisser aller ici à des confidences outrageusement intimes. N'en prenez pas ombrage, mais ma pudeur naturelle (SI!) m'incite à réserver l'exclusivité de mes épanchements à mes bonnes copines, quel que soit leur sexe d'ailleurs. Hormis le chiffre, la 3D a ceci de supérieur au 2.0, que je peux agrémenter ces séances d'un solide excès de glucose qui, selon l'heure, prend la forme d'une débauche de pâtisseries ou d'un abus de Mojitos. Exceptionnellement des deux, si la teneur des propos le nécessite, ce qui est rarement bon signe. Mais comme le dit ma gynéco,  l'ovulation confirme les règles : aujourd'hui, j'ai des vaguelettes à l'âme alors sans Perrier ni crumpets (yummy!), tant pis, ça tombe sur vous. Ce matin, pour accompagner ma tasse de Lapsang Souchong (rien à voir avec Alain), j'ai eu la bonne idée de lancer la playlist aléatoire de Marius, mon Asus (à l'

99. Festival estival !

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Bon d'accord je vous ai un peu laissé tombés. Mais j'ai une vie aussi. Ou plutôt une laaaaïfe comme le disent fort à propos (et fort théâtralement!) mes petits élèves anglophones. Si vous croyez que c'est easyyyy de décrocher, de prendre le temps d'un blog, juste comme ça, parce que l'envie m'en prend. Eh bien non. C'est très compliqué. Ça demande de l’organisation, de la planification; de l'inspiration même! Et puis, j'ai des obligations. Jouer les cigales, quoiqu'en pense Monsieur De la Fontaine, c'est du boulot. A moins de vous mitonner une lazagne entre trois et cinq du mat', je ne vois pas comment j'aurais pu vous poster quoique ce soit depuis le mois de juin. Alors inutile de me faire tout un flan aux œufs. D'autant que ces jours-ci, les œufs, vous feriez mieux de faire attention (sans pour autant virer vegan, ce serait excessif et fort peu convivial, surtout lors d'un barbecue entre amis, cf post 97 ) !  Si je suis

97. Et mon barbecue, c'est du poulet?

Le monde devient fou. L'été revient à petit pas et avec lui l'odeur délicieuse des barbecue. Connaissez-vous rien de plus chaleureux, de plus convivial qu'un barbecue entre amis? Groupés autour de l'appareil, on se dispute quant à la meilleure technique d'allumage. Pour ou contre le papier journal chiffonné? Les puristes s'insurgent à l'idée du moindre allume-feu chimique quand les plus pressés ne renâclent pas devant une ou deux giclées d'alcool à brûler histoire d'accélérer le processus... On s'interroge sur le combustible optimal. Certains ne jurent que par le charbon de bois tandis que les écolos célèbrent les bienfaits du charbon végétal (ah bon? Le bois c'est pas végétal?). Figurez-vous que les sarments de vigne parfument la viande, sauf que les rafles de maïs captent les graisses... Y a encore les afficionados du barbecue à gaz qui prétendent que c'est moins chiant à nettoyer et les fondus de la plancha qui assurent que griller s

69. Confession infâme

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Cher lecteur, je dois te faire une confession. Ce ne sera pas facile et sans doute je vais te décevoir. Il y aura des cris, des reproches, des larmes, et tu m'en voudras, c'est certain. Tant pis. Ce sera douloureux, mais il faut en passer par là. Et je préfère que tu l'apprennes par moi plutôt que par un autre. Je te dois bien ça.  Cher lecteur... Je... Je chante du Michel Sardou. ...  Pardon. Attends, attends! Ne pars pas! Écoute-moi... Oui bon ça va, tu m'as comprise... Lis-moi au moins! Allez, je t'en prie, laisse-moi t'expliquer! Michel et moi ce n'est pas du sérieux! Je t'assure. C'est pour rire! Je te jure, je n'ai rien fait pour que ça arrive. Michel m'est tombé dessus sans que je m'y attende. Euh... c'est une image, tu l'as bien compris? Dans le doute, je préfère préciser, on ne sait jamais. C'était un soir de mai. J'étais à Toulouse, un ami - dont je préfère préserver l'anonymat afin de lui éviter d

59. Quenelle blues

J'aime les quenelles.  Voilà. C'est dit. Attention, n'allez pas vous méprendre ! Je veux ici parler de gastronomie, et non de politique, bien plus indigeste à mon goût. En effet, les débordements nauséabonds de certains nuisent à cette spécialité lyonnaise, succulente si vous voulez mon avis. Ce matin, j'ai découvert sur les murs de Paris que la Maison Malartre lance une campagne pour réhabiliter ce produit, injustement diffamé. A la radio, un 'envoyé spécial quenelle' (qui devait être ravi qu'on l'envoie sur le terrain interviewer des ados boutonneux) a rapporté l'autre jour que la cantine scolaire de je ne sais quel Collège Didier Barbelivien de Seine et Garonne refuse désormais de servir des quenelles aux élèves à cause des débordements occasionnés au réfectoire. Enfin, dans le métro je lis en première page d'un quotidien gratuit ce véritable cri d'alarme : Les fabricants de quenelle inquiets ! Je vous avoue que sorti de son conte

57. Bye bye Madiba...

Ce matin, je préfère vous le dire tout net, c'est la poisse! Je vous résume la situation (en termes choisis ce la va de soi): Il n'est rien advenu cette quinzaine hélas Qui vaille d'être narré en des termes cocasses...  Ce n'est pas du Rimbaud d'accord, mais enfin c'est explicite. Du reste, je porte à votre attention négligente que je n'ai rien à dire, peut-être, mais  je me suis quand même fendue de deux Alexandrie, alexandrins! Bref. Ces derniers temps, ma petite vie égotiste suivait donc un cours tranquille et sans vaguelettes et je me demandais, soucieuse, de quoi j'allais bien pouvoir vous entretenir. Et puis aujourd'hui, voilà que les vaguelettes ont viré au coup de tabac. Les paupières encore engourdies, entre deux bâillements, j'exécute machinalement mon parcours du matin: du lit à la cuisine d'abord et allumer la machine à café, de la cuisine au salon ensuite, brancher la radio et enfin du salon à la salle de bain, observer

28. Nous les femmes...

Après le Cancer (4 février), le Sida (1er décembre), l'Homophobie (17 Mai), le Tabac (31 Mai), la Faim (15 juin), et même la Prostate (15 Septembre) et la Ménopause (18 Octobre) - j'en passe et des plus invraisemblables! - aujourd'hui 8 Mars, mes bien chères sœurs, réjouissons, car abracadabra, la voici, la voilà, notre journée à nous les femmes! Aaaaaaah!  Avouez que tout de suite, on se sent mieux, non?  Figurer sur la liste des pires fléaux qui menacent l'humanité toute entière au point qu'on y consacre une journée complète, il faut tout de même bien l'admettre les copines, c'est flatteur. Ce qui me gêne un peu par contre, c'est que personne n'ait songé à lancer une collecte au profit de cette belle cause. Alors quoi? Pas de Femmethon (oui, le nom serait certainement à revoir!)? Pas de Femmaction? Personnellement, je trouve ça un peu vexant. Je suppose que pour lancer une Opération Aspirateurs, on pourrait très probablement solliciter

4. Quand la musique est bonne...

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Eh bien oui : Sacha Guitry ou Jean-Jacques Goldman, même combat! Car le Blog de Stef!  sait aussi rendre ses lettres de noblesse à la Culture, la vraie!  Oui, Jean-Jacques a bien raison qui nous dit : Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas Hélas, Jean-Jacques ne nous donne pas la clé de l'énigme et au final que se passe-t-il quand la musique est vraiment bonne? Chers amis, réjouissez-vous car la réponse à cette ténébreuse question se trouvait hier dans mon salon!  La séance avait pourtant mal débuté. Alors que le rendez-vous était fixé à 13:00,  heure locale, à 14:00 le contrebassiste manquait encore à l'appel. Le pianiste et la chanteuse songeaient déjà à faire appel à l'inspecteur Derrick quand,  tel le sel redonnant tout son goût à la frite insipide, il a surgi! Nous étions au complet : - A la Flûte : Pao, le Colibri - Au Piano et à l'Accordéon :  Françoi