25. Pourvu qu'elle soit douce...
Eh bien voilà... On y est. J'aurais aimé, alors que filent lentement les premières heures de 2012, j'aurais aimé disai-je être fine et spirituelle (comme à l'accoutumée, certes!) et vous écrire des vœux de nouvel an qui vous auraient laissés comme deux ronds de flan devant tant de beauté sublime... D'abord, je vous rappelle que je ne suis pas fine et je dois bien le reconnaître, encore moins après les fêtes! Par ailleurs, hier au soir, j'ai sacrifié à la tradition et arrosé... Enfin je dis arrosé parce qu'il faut bien garder un minimum de dignité. Non, disons plutôt que, telles les rizières camargaises, j'ai irrigué l'année nouvelle par la méthode dite de submersion. Comprenez par là que j'ai non seulement bu mais que je me suis littéralement retrouvée inondée de Champagne alors que résonnaient les douze coups de minuit et les klaxons rieurs des automobilistes réjouis de célébrer l'année nouvelle dans leur véhicule sur le boulevard